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Malgré une ASVEL plus convaincante, Monaco repart avec la victoire de la LDLC Arena

Sébastien Gente
Trop forts, les Monégasques.
Trop forts, les Monégasques.Profimedia
Pour une fois, l'ASVEL a livré une performance à la hauteur de son statut de membre de l'Euroligue, mais cela n'a pas été suffisant pour renverser Monaco, qui repart avec la victoire et se rapproche de l'avantage du terrain en quarts.

À trois journées de la fin de la phase régulière d'Euroligue, il était l'heure du deuxième affrontement franco-français de la saison. Bien évidemment, Monaco, même à l'extérieur, était grand favori pour consolider sa place dans le Top 4, et au vu des neuf victoires consécutives sur l'ASVEL, on n'imaginait pas une autre issue qu'une victoire de la Roca Team. Restait la glorieuse incertitude du sport.

La première action donnait toutefois le ton de la rencontre. 24 secondes sans inventivité des locaux, perte de balle et panier monégasque. Sans se montrer brillant, Monaco prend les devants et l'ASVEL doit attendre près de 4 minutes pour inscrire son premier panier. Rapidement, l'écart franchit les dix points et l'on se dit que la soirée va être longue pour la LDLC Arena. 

Et le sentiment n'est guère différent en fin de premier acte (12-23), malgré l'excellent passage d'Edwin Jackson pour l'ASVEL. Déjà pas d'un haut niveau, le match baisse encore en qualité en début de deuxième quart, ce qui profite aux locaux, qui effectuent un rapproché, notamment avec quelques actions décousues mais spectaculaires menées par un certain Nando De Colo.

Ainsi, de façon totalement inattendue, l'ASVEL repassait en tête pendant que Mike James soignait un poignet douloureux, ce qui avait son incidence sur le jeu de son équipe. Son retour relance le match, et la fin de première période est d'un bien meilleur acabit, et Monaco en sort vainqueur (40-44) sans que le suspense ne soit réellement éteint. 

Un état de fait renforcé par le départ canon des locaux dès le retour des vestiaires. Meilleure circulation de balle + agressivité retrouvée = 8-0 et même 13-2. Simple, basique. Joffrey Lauvergne est le catalyseur de la bonne passe lyonnaise, de près comme de loin. Monaco n'est plus en réussite et commence à déjouer quelque peu, ne parvenant pas à boucher un écart qui finit par passer la dizaine. 

Pourtant, il suffit de quelques séquences bien exécutées, et Monaco est de retour dans le match en fin de troisième quart (61-56). Le dernier quart étant connu pour être faible chez les locaux, pas de quoi s'alarmer. Monaco grignote son retard, revient tout proche et peut lancer son final avec ses tauliers. À 5 minutes du terme, la Roca est devant, et l'on ne donne pas cher de la peau de l'ASVEL. 

Et ce sera malheureusement le cas. Les locaux ne renoncent pas, sous l'impulsion d'un très bon Thimothé Luwawu-Cabarrot (23 points), mais cela n'est pas assez. La force collective de Monaco emporte tout en fin de match, et comme souvent, quand ce n'est pas son meneur américain, c'est Élie Okobo qui termine le travail. Monaco vient s'imposer 77-87, une victoire logique pour l'équipe la plus constante, mais l'essentiel est ailleurs pour la Roca, qui devrait décrocher sa place dans le Top 4 et ainsi bénéficier de l'avantage du terrain en quarts de finale. 

France gouvernement

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