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Marco Belinelli, 37 ans, toujours une gâchette, toujours pas à la retraite

Sébastien Gente
Marco Belinelli, quelle gâchette !
Marco Belinelli, quelle gâchette ! AFP
Après Monaco, c'est au tour de l'ASVEL de se frotter à la Virtus Bologne en Euroligue. Et donc de défier Marco Belinelli, revenu à la maison, mais toujours vert malgré ses 37 printemps, qui reste une véritable menace.

C'est à la Virtus Bologne qu'il a débuté à 16 ans. Et c'est peut-être là qu'il terminera. Même si rien n'est encore décidé. Cet été, Marco Belinelli a rempilé pour deux saisons de plus avec "son" club. Il aura alors 39 ans, mais pourquoi s'arrêter de faire ce qu'il fait de mieux ? 

Voilà plus de 20 ans qu'il enfile les trois points comme des perles. Demandez à Monaco, totalement atomisé par Marco et ses copains dès la deuxième journée. La Virtus a shooté à plus de 50 % à trois points ce jour-là, et le club italien est la quatrième équipe dans ce domaine depuis le début de la compétition. 

De là à dire que l'équipe a progressé dans ce secteur depuis le retour au club de "Beli" fin 2020, après une dernière pige dans "ses" Spurs. Ceux chez qui il a connu la gloire, et principalement en 2014. D'abord lors d'un fameux concours de trois points, alors que l'ère du small ball prenait place en NBA. Il avait à ce moment-là rappelé à tout le monde quelle incroyable gâchette, il était - et est toujours. 

Mais surtout dans son unique titre NBA conquis cette année-là. Du fameux "Spurs Basketball" tant vanté, on retient surtout le trio magique Duncan - Parker - Ginobili, ou l'acte de naissance de Kawhi Leonard. Mais on oublie trop souvent le rôle tenu par le pistolero italien. 

En saison régulière, il était le meilleur artilleur longue distance de son équipe, et aussi le troisième meilleur marqueur ! Mais également le deuxième en nombre de matches et minutes jouées. Et comme il est un coéquipier modèle, il s'était effacé en playoffs, après quelques belles perfs contre les Blazers, pour permettre à Gregg Popovich de réduire avec réussite sa rotation. Pour le résultat que l'on sait. 

Ce qui a permis à Marco Belinelli d'écrire l'histoire en devenant le premier – et le seul à ce jour - Italien champion NBA. Une page d'histoire, au bon endroit, au bon moment, lui qui a connu pas moins de huit franchises NBA en 13 ans de carrière. Une NBA qu'il a donc quitté post-Covid après 860 matches, pas une carrière anodine donc, et surtout après un dernier passage aux Spurs, histoire de partir proprement.

Quand il est rentré à la Virtus, le mot "pré-retraite" a été prononcé immédiatement. "And I took that personally" comme dirait un certain MJ, puisque l'impact de son retour a été immédiat. Premier match officiel le 27 décembre, et même pas six mois plus tard, Bologne atomisait Milan 4-0 en finale de la Lega italienne, offrant un deuxième titre à "Beli", 16 ans après le premier (obtenu sous les couleurs de la Fortitudo, mais c'est un autre débat). 

Finalement, son palmarès en trois ans depuis son retour en Lega est dantesque. Ce titre national donc, 3 SuperCoupes d'affilée, et surtout une EuroCoupe en 2022, lui qui n'avait jamais triomphé sur le plan continental. La dernière saison a été triomphale, avec un titre de meilleur 6ᵉ homme, une place dans le cinq de la saison, et le titre de "Domestic Player Of the Year". Du grand art, malgré la déception de la défaite au bout du match décisif des finales contre Milan.

Est-ce ce petit goût d'inachevé qui l'a poussé à rempiler ? Sans doute, mais aussi une envie de prouver au niveau européen. La Virtus, double lauréate de l'Euroligue autour de l'an 2000, n'a plus son lustre d'antan, mais entend bien jouer les trouble-fêtes, comme elle l'a prouvé en Principauté. 

Cette fois, c'est l'ASVEL qui va se frotter à la formation italienne. L'occasion de voir Marco Belinelli une vingtaine de minutes sur le parquet, mais toujours prêt à artiller de loin pour aider son équipe. Un rôle de 6ᵉ homme logique au vu de ses qualités, et qui lui va comme un gant. Qu'on se le dise, "Beli" n'en a pas fini avec les ficelles, et donnera tout pour emmener la Virtus en playoffs

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