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Monaco a eu le match en mains, mais se fait crucifier à la sirène par le Panathinaïkos

Sébastien Gente
Sabordage.
Sabordage.Profimedia
Monaco a galvaudé un match qu'il a eu plusieurs fois en main, et a pris la foudre en fin de match sur un buzzer beater de Marius Grigonis qui condamne la Roca Team à une défaite embarrassante à la maison.

Nouvelle semaine à deux matchs d'Euroligue, l'occasion pour Monaco de faire gonfler son compteur de victoires. Cela commençait à domicile, par la réception d'une équipe que l'on pouvait qualifier de dangereuse, le Panathinaïkos. La formation grecque est en plein renouveau, et envisageait de faire un coup ce soir en Principauté. 

Et l'a prouvé en se montrant agressive en début de rencontre, une dureté toujours assortie de son adresse à trois points. Monaco a du mal à démarrer son match, seul Donatas Motiejunas donnant le change. Mais ce n'est pas assez pour contrer un Pana en forme, qui se crée un matelas intéressant. Cependant, la Roca Team bénéficie de l'apport de son banc, et après dix minutes, est revenue dans les clous (19-22). 

Sauf que le début de deuxième quart est totalement raté par Monaco, qui multiplie les pertes de balle douteuses. Heureusement, Élie Okobo prend les choses en main pour limiter les pertes, puis c'est Kemba Walker qui passe à l'action pour remettre les siens en tête. En face, Mathias Lessort ne connait pas sa meilleure soirée, étant vite limité par les fautes. Monaco commence à dominer, mais joue un peu trop "facile". Heureusement, un dernier effort leur donne un peu de marge à la pause (47-39).

Une avance que la Roca Team s'efforce de conserver ensuite. Les Grecs ne sont pas dans un grand soir, mais Monaco ne se détache pas totalement, parvenant tout de même à franchir la barre des dix points d'avance. Pourtant, le Pana semble à court d'idées, mais quelques shoots de Luca Vildoza relancent les Héllènes. Sans conséquence, puisque l'avance est repassée à deux chiffres à dix minutes du terme (67-56).

Reste à faire le plus dur : porter le coup de grâce. Alpha Diallo, de plus en plus convaincant, se charge d'allumer la mèche, et l'activité de John Brown III ainsi que le réveil de Kemba Walker font leur part, mais le Pana refuse de mourir. Et la tremblote gagne les rangs monégasques, les Grecs grignotent, reviennent à un point, puis Kostas Sloukas égalise à deux minutes du terme.

Mais le dénouement semble pencher en faveur de la Roca, avec deux fautes totalement inutiles des Grecs, qui permettent aux locaux de se faciliter la tâche. La fin de match est interminable, Monaco manque de précision et de dureté au rebond offensif, ce qui permet à Lessort d'égaliser à 20 secondes du terme. Mais un panier salvateur signé Élie Okobo semble sortir Monaco de ce mauvais pas, sauf que le Français fait n'importe quoi aux lancers et laisse une balle de match dont se délecte Marius Grigonis, qui rentre le buzzer beater et offre au Pana un succès 90-91 qui fait clairement désordre, tant Monaco a eu mille fois l'occasion de plier le match. Réaction attendue vendredi soir contre le Bayern. 

France gouvernement

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