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Monaco accélère après la pause et se défait de la Virtus Bologne en Euroleague

Sébastien Gente
Matthew Strazel et Monaco font le métier.
Matthew Strazel et Monaco font le métier. ČTK / Panoramic / Frederic DIDES/PANORAMIC
Tenu en échec avant la pause, Monaco a trouvé son rythme au retour des vestiaires et a fini par saper la résistance de la Virtus Bologne. La Roca rebondit après son échec barcelonais.

Mercredi, Monaco avait subi sa première défaite de la saison en Euroleague sur le parquet de Barcelone. Une rencontre globalement manquée par la Roca Team, qui pouvait heureusement se rattraper dès ce soir à domicile. Néanmoins, il fallait rester vigilant face à la Virtus Bologne, une équipe qui avait remporté cinq des huit confrontations entre les deux équipes. 

Bien partie, la Roca se délitait quand la Virtus commençait à trouver de l'adresse à trois points. Mike James entrait alors en scène en se montrant extrêmement agressif vers le cercle, ou en régalant à la passe, et ramenait les siens. Sauf que défensivement, Monaco n'était clairement pas au point en début de partie. Will Clyburn s'en donnait à coeur joie pour exploiter les failles monégasques, et après un quart temps, si les locaux étaient dans le match, le nombre de points encaissés faisait désordre (20-24).

Pire encore, l'écart atteignait la dizaine sur un trois points de l'éternal Marco Belinelli. Le vétéran appuyait là où ça fait mal, mais sous l'impulsion d'Élie Okobo et de Mam Jaiteh, Monaco collait subitement un 9-0 et revenait enfin dans la partie. On avait enfin droit à un vrai match d'Euroleague, avec deux équipe ayant faim sur le parquet et se donnant des deux côtés du terrain, l'occasion de se distinguer côté italien pour Tornike Shengelia. À la pause, Bologne avait encore un petit avantage (46-47) mais Monaco donnait l'impression d'avoir encore de la marge. 

Un trois points monstrueux de Matthew Strazel dès le retour des vestiaires confirmait d'ailleurs cet état de fait. Monaco débutait le troisième quart par un 10-0 et prenait les commandes du match. Tout le monde mettait la main à la pâte, dont Vitto Brown, peu en vue depuis son arrivée, mais qui se distinguait ce soir. Néanmoins, Monaco relâchait trop facilement la pression, mais en fin de troisième quart, un réel écart était créé (71-64) et la Roca avait les cartes en mains pour aller chercher la victoire. 

À condition de rester sérieux. Très vite, les Monégasques tentaient de tuer le match, Mike James revenant aux affaires pour faire le job. Au shoot, à la passe, le meneur américain plaçait un coup d'accélérateur et l'écart franchissait allègrement les dix points. Un gros trois points d'Okobo enterrait les derniers espoirs italiens, et Bologne rendait les armes. Monaco, qui a déroulé après la pause, allait dépasser les 100 points pour s'imposer 101-85, et en est donc à trois succès en quatre matchs d'Euroleague. La Roca Team affirme petit à petit son statut de favorite de la compétition. 

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