Monaco chute au Fenerbahçe et se retrouve aux portes de l'élimination en EuroLigue
Après avoir bataillé pendant toute la saison régulière d'EuroLigue pour avoir l'avantage du terrain, Monaco l'avait rendu dès l'ouverture des quarts de finale. La Roca Team avait redressé le tir au match 2, mais devait désormais faire face à un défi immense : gagner au moins un des deux matchs sur le parquet du Fenerbahçe, ce que seules deux équipes avaient réussi à faire dans cette compétition cette saison.
Le tout sans son homme à tout faire John Brown III, et dans une ambiance de feu bien entendu. Monaco donne pourtant le change en début de partie, utilisant les mains de Donatas Motiejunas, mais semble toutefois sur un fil, à la merci de la réussite au tir des locaux. Deux bombes d'affilée de Tarik Biberovic manquent d'enflammer la salle, mais la Roca a les reins solides, et vire même en tête en fin de premier quart (19-21), bien qu'étant dominée au rebond offensif.
Mais le Fener place alors un premier coup d'accélérateur sous l'impulsion de Marko Guduric, qui met sept points d'affilée pour créer un premier écart. Monaco recolle, mais défensivement, ce n'est pas ça. Les Monégasques se font ouvrir en pénétration, et encore une fois, sont très loin du compte derrière l'arc (3/12). Le deuxième quart est mauvais défensivement parlant, avec 28 points encaissés, et à la pause, si rien n'est encore perdu, la situation est déjà compliquée (47-40).
Un écart qui fait le yoyo au retour des vestiaires. La défense est toujours chancelante, mais des deux côtés, l'adresse a chuté, et les pertes de balle se multiplient. En terme de repli défensif, Monaco est d'une faiblesse affligeante, ce qui l'empêche de recoller totalement alors que les Turcs connaissent un temps faible. Quand ces derniers retrouvent leur esprits, ils multiplient le jeu dans le dos de la défense et l'écart a franchi les dix points à l'aube du dernier quart (69-58).
Jordan Loyd tente de sonner la révolte, mais c'est Jarod Blossomgame qui lance un semblant de rapproché, Monaco revenant à quatre unités. La période est alors critique, Monaco semblant sur un fil mais tenant principalement grâce à Alpha Diallo, mais gâche quelques cartouches avant de laisser Guduric et Nick Calathes planter les derniers clous dans le cercueil. Monaco s'incline 89-78 et se retrouve face au mur : si la Roca ne gagne pas dans cette salle vendredi, les portes du Final Four d'EuroLigue se refermeront pour de bon.