Monaco ne fait pas mieux que l'ASVEL, et débute l'Euroligue par une défaite à Valence
Après la débâcle de l'ASVEL hier, c'était au tour de Monaco de rentrer en piste dans cette nouvelle campagne d'Euroligue. Après la troisième place finale de la saison passée, la Roca Team faisait partie des favoris de l'édition 2023/2024. Première étape ce soir, sur le parquet de Valence, mais toujours sans la recrue phare Kemba Walker.
Du coup, coach Obradovic avait sorti un cinq majeur plutôt défensif, ce qui donne un début de match intense et fermé. Valence, mené par son Français Damien Inglis, est agressif et provoque beaucoup de fautes monégasques, et le jeu est rapidement haché et peu engageant, mais très vite, Monaco parvient à imposer son basket et à faire un écart, derrière un bon Mike James.
Le match se transforme alors en concours de trois points, qui ne profite pas à la Roca, seulement devant de 3 points après 10 minutes (17-20). Et Monaco continue sur sa lancée, Valence ne survivant que par la performance de l'ancien NBAer Semi Ojeleye. La machine monégasque se grippe alors, et les Espagnols finissent par repasser devant sur une bombinette signée Jaime Pradilla.
Chris Jones monte alors en régime, et l'affaire se corse pour Monaco. Mike James hausse alors le ton pour arrêter la saignée, et le jeu monégasque retrouve de l'éclat. Malgré tout, Valence est bien chaud, et tient la dragée haute aux champions de France, qui rentrent aux vestiaires menés d'un point (39-38), mais pas encore au maximum de leur potentiel.
Visiblement, la pause a refroidi les acteurs, car le début de troisième quart est apocalyptique offensivement parlant. Le pourcentage au tir dégringole, mais la partie reste serrée. Un bon passage de John Brown III remet Monaco devant, puis Mike James reprend les choses en main et fait le spectacle, mais globalement, la Roca manque d'efficacité.
Ce qui lui vaut d'être encore derrière à dix minutes du terme (53-51). On sent le match de reprise à une intensité que Monaco n'avait sans doute pas encore connu cette saison. La bataille du rebond est perdue, cela sent la mauvaise affaire, surtout quand Valence passe à +4. Mais la Roca ne désarme pas, étant encore dans le coup à trois minutes du terme.
Et Mike James (21 points, 7 rebonds, 7 passes) remet les siens devant sur un trois points d'extraterrestre. La tension est extrême, et Chris Jones répond à l'Américain. La rigueur offensive n'est plus là, la défense cède, les pertes de balle sont trop nombreuses, et Monaco finit par craquer, s'inclinant finalement 70-65. Certes, l'Euroligue est un marathon, pas un sprint, mais la victoire était possible, et il faudra corriger certains facteurs pour aller loin cette saison.