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Monaco - Olympiakos, nouvel épisode d'une des grandes rivalités naissantes de l'Euroligue

Sébastien Gente
Belle affiche pour Motiejunas et Monaco.
Belle affiche pour Motiejunas et Monaco.AFP
Gros test à venir pour Monaco avec la visite de l'Olympiakos, pour une revanche de la demi-finale de l'an passé en Euroligue. Un nouveau rendez-vous avec le club grec qui devient une habitude depuis deux saisons.

Comme on se retrouve. Après 10 confrontations lors des deux dernières saisons, Monaco et l'Olympiakos reprennent le fil de leur rivalité, l'une des plus aguicheuses de l'Euroligue. Voilà deux saisons que Monégasques et Grecs ferraillent sur le parquet avec des rencontres inoubliables, mais qui ont souvent tourné en faveur des Héllènes. 

Ce sera un premier objectif de la Roca Team : marquer son ennemi. Un objectif, vraiment ? La saison passée, Monaco avait tout simplement gagné les deux confrontations en saison régulière. La victoire en terre grecque, dès la 5ᵉ journée de compétition de l'édition 2021/2022, avait clairement permis au club du Rocher d'affirmer ses ambitions de Final Four

Mais si les Monégasques sont bien allés au carré final, ils y ont chu dès les demies ? Des mains de qui ? De l'Olympiakos, bien entendu. Une partie mémorable, que la Roca semblait en mesure de rafler après une première période solide au possible. Mais ça, c'était avant un troisième quart-temps totalement apocalyptique, que Monaco va finalement perdre 27-2 (vous avez bien lu). Rédhibitoire pour une place en finale, bien évidemment. 

Une déception qui servira clairement de carburant pour cette rencontre. Car cette défaite venait sur le dos d'une autre, lors d'une série mémorable en quarts de finale de l'édition précédente. Cinq matchs de haut niveau, une série incroyable en termes de jeu, remportée par les Grecs au bout de la rencontre décisive dans l'enfer du mal nommé Peace and Friendship Stadium. 

Au final, sur ces dix rencontres, un bilan de 5-5, mais les deux matchs à enjeu, ils ont été remportés par les Grecs. Une tâche pas encore indélébile, mais qui pourrait le devenir. Car on tient bien évidemment deux des plus grands postulants au Final Four de cette édition, tant en termes de notoriété, de jeu, que d'effectif.

Nul besoin de revenir sur l'été enfiévré monégasque, notamment de par le fait de l'arrivée de Kemba Walker, mais récemment, l'Olympiakos a relancé la course à l'armement. À peine arrivé en NBA, Filip Petrusev en est déjà reparti, direction la Grèce. Naz Mitrou-Long, pas adapté à la Lituanie, a également repris l'avion. Le tout dans les dix derniers jours. 

Pourtant, les deux équipes ont le même bilan en Euroligue (6 victoires - 4 défaites). Un bilan positif, mais pas transcendant, comme le début de saison continental de Monaco. La machine ne tourne pas encore à plein régime, mais il va bien falloir qu'elle le fasse à un moment donné. Et quoi de mieux qu'un match contre son nouveau meilleur ennemi ? Gaston-Médecin va vibrer, c'est une évidence, mais espèrera surtout une victoire. 

France gouvernement

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