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Monaco se fait peur en fin de match mais débute l'Euroleague par une victoire sur Milan

Mam Jaiteh et Monaco en forme ce soir.
Mam Jaiteh et Monaco en forme ce soir.Laurent Coust / Zuma Press / Profimedia
Dominateur pendant la majeure partie du match, Monaco a contenu le dernier baroud d'honneur de Milan pour remporter le premier match d'une campagne d'Euroleague qui s'annonce prometteuse.

Coup d'envoi de l'Euroleague version 2024/2025 ce soir, et le club français avec le plus de chance de réussite des trois engagés cette saison dans cette compétition qui entrait le premier en piste. Monaco débutait à Gaston-Médecin par une affiche intéressante contre Olimpia Milan, l'occasion de vérifier si la Roca Team était déjà prête au combat.

La recrue Nick Calathes était absente mais le MVP de la saison passée, Mike James, annoncé incertain, était bien présent. Et c'est lui qui guidait un bon début de match des Monégasques, qui n'encaissaient aucun point pendant les trois premières minutes. La puissance de Mouhammadou Jaiteh faisait du dégât dans la raquette milanaise, et permettait de créer rapidement un matelas de sécurité. 

L'écart passait rapidement les 10 points, et en fin de premier quart, l'addition était déjà quelque peu salée pour le Milan d'Ettore Messina (22-10). C'est ensuite Élie Okobo qui prenait le relais pour tenter de maintenir cet avantage. L'avance de la Roca frôlait alors les 20 unités, la profondeur de banc monégasque faisait son oeuvre, Jarod Blossomgame et Matthew Strazel apportant leur écot. 

Monaco déroulait son basket, se permettant des line ups avec Jaiteh et Donatas Motiejunas, avant que Mike James ne revienne reprendre la main. Hormis Zach Leday, personne ne parvenait réellement à exister du côté milanais, et à la pause, Monaco avait roulé sur Milan, et pouvait rentrer aux vestiaires l'esprit serein (47-26).

Il fallait bien s'attendre à un réveil milanais, notamment de la part de Nikola Mirotic, leader supposé d'une équipe en perdition. L'Espagnol trouvait enfin la mire, mais trouvait du répondant en la personne de Furkan Korkmaz, l'une des grosses signatures de l'été côté monégasque. Malgré tout, Milan était revenue dans le match, à défaut du score, et il fallait rester sur ses gardes. 

Là encore, Monaco avait du talent en réserve, notamment Georgios Papagiannis dont l'entrée permettait à son équipe de repasser au delà des 20 points d'avance, un écart quasiment intact en fin de troisième quart (66-49). Le match était quasiment gagné, le trou était creusé, ne restait plus qu'à pousser les Milanais dedans. Deux tirs primés coup sur coup d'Armoni Brooks signifiaient cependant que les visiteurs n'étaient pas encore prêts à mourir. 

L'Américain allait prendre totalement feu, inscrivant pas moins de 14 points d'affilée, et l'écart finissait par repasser sous les 10 points. Mais là encore, la densité de l'effectif monégasque faisait le travail et finissait par obliger Milan à rendre les armes, sous l'impulsion d'un excellent Alpha Diallo, meilleur marqueur du match avec ses 20 points. Monaco s'impose finalement 93-80 et commence par une victoire une campagne d'Euroleague durant laquelle la Roca n'aura qu'un objectif : le titre.

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