Occasion manquée pour l'ASVEL, battue à domicile par l'Olympiakos
Toujours pas de succès à domicile depuis janvier en Euroligue pour l'ASVEL. Alors que la flambant neuve LDLC Arena attendait une première victoire, l'opportunité du soir était intéressante. La visite de l'Olympiakos, une équipe finaliste en titre mais clairement au creux de la vague, pouvait soulever l'espoir d'un succès de prestige, malgré l'absence de Nando De Colo.
Le début de match, cependant, n'est pas d'un haut niveau, comme on pouvait presque s'y attendre. Quelques balles perdues, et surtout une réussite au tir qui tarde à arriver. Un trois points de Paris Lee lance quelque peu l'ASVEL, mais c'est Alec Peters l'homme du premier quart temps, permettant aux Grecs de trouver leur rythme et de prendre les commandes de la partie.
Malgré un bon passage de Mike Scott, un buzzer beater de Kostas Papanikolaou met l'Olympiakos bien devant après dix minutes (18-25). C'est Thimothé Luwawu-Cabarrot qui sonne la charge pour les locaux, au shoot comme à la passe, et qui limite la casse face à un jeu collectif grec qui turbine. Mais cette situation ne peut évidemment pas durer éternellement.
D'autant que Shaquielle McKissic commence à rentrer ses shoots longue distance, et l'écart atteint la dizaine. L'ASVEL manque d'agressivité, se fait manger au rebond, et la défense prend l'eau. Le score à la pause semble lourd (37-49) mais il reflète parfaitement une partie dans laquelle les locaux ne parviennent pas à garder de la constance peu importe le côté du terrain.
Un point souligné par le début de troisième quart, où la défense grecque, organisée autour d'un Moustapha Fall inspiré au contre (6 blocks), met le verrou. L'Olympiakos ne se fait pas prier pour creuser l'écart, mais c'est cette fois Charles Kahudi qui réveille l'ASVEL. Le capitaine montre la voie et débute une belle période locale, qui débouche sur un 11-0, mais ce n'est pas encore assez.
Deux - trois attaques conséctives mal gérées, l'Olympiakos qui sanctionne à l'expérience et voilà l'écart reparti à la hausse à dix minutes du terme, malgré un noubeau buzzer beater, cette fois de Paris Lee (57-71). Un panier qui a toutefois un effet positif en début de dernier quart, mais l'ASVEL se heurte toujours à cette barrière des dix points.
Une barrière qu'ils ne parviennent pas à briser par manque de maîtrise, échec aux lancers et mauvais choix, laissant passer leur dernière occasion de renverser la rencontre. Isaiah Canaan se charge de mettre le couvercle, et l'Olympiakos vient s'imposer 73-85. Semaine après semaine, l'ASVEL s'enfonce en Euroligue.