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Paris bat le Panathinaikos et remporte sa 1ʳᵉ victoire en Euroligue

Tyson Ward en extension face à la défense du Panathinaikos.
Tyson Ward en extension face à la défense du Panathinaikos.Panoramic/Sipa Press/Profimedia
Le Paris Basketball a remporté la première victoire de son histoire en Euroligue en dominant le Panathinaikos, tenant du titre et septuple vainqueur de la compétition, ce mardi à Bercy (84-80).

Le club parisien, créé en 2018 et qui découvre la compétition, s'était incliné contre l'Étoile Rouge Belgrade (80-77) et à Milan (79-74) lors des deux premières journées.

Devant quelque 11 000 spectateurs, dont le désormais ex-sélectionneur des Bleus Vincent Collet (ovationné en fin de match match lorsqu'il a été présenté) et la judoka Clarisse Agbegnenou, Paris a livré un match plein, en défense et en attaque, menant de bout en bout face à l'armada grecque emmenée par l'international français Mathias Lessort.

Le vice-champion olympique dans cette même salle, sous les ordres de Collet, a été copieusement applaudi à la présentation des équipes, mais il a ensuite avec son équipe subi la foudre, administrée par une défense très agressive et les coups de semonce en attaque de Nadir Hifi (20 pts), TJ Shorts (16 pts) et Colin Malcolm (14 pts, 3/6 à 3 pts).

Les Parisiens ont livré un match plein, en défense et en attaque pendant trois-quarts temps, comptant 15 points d'avance en milieu de deuxième quart-temps (42-27, 16ᵉ) après un tir primé en déséquilibre et en bout de possession de Hifi. Et ils disposaient encore d'un matelas de 10 longueurs à la fin du troisième quart-temps (69-59).

Lessort au niveau

Ils ont ensuite été plus besogneux et laborieux face au retour des Grecs, revenus leur souffler dans la nuque (73-68, 33ᵉ) sur une claquette de Lessort, le seul à inquiéter les Parisiens dans la raquette (19 pts et 11 rebonds).

Les Parisiens n'ont, cette fois, pas cédé dans les derniers instants, parvenant à grappiller des points dans la raquette. Dont trois lancers-francs sur une faute antisportive (à l'encontre de Kendrick Nunn) doublée d'une technique (pour l'entraîneur Ergin Ataman) leur octroyant de nouveau 10 points d'avance (79-68) à un peu plus de 3 min 30 sec de la fin.

Ils ont aussi réussi à garder leur sang-froid sur la ligne de réparation, comme Sebastian Herrera à trois secondes du buzzer (1/2, 84-80), qui a scellé définitivement ce premier succès alors que le Panathinaikos était venu faire souffler un vent de frayeur en revenant à une possession dans les derniers instants.

Les Parisiens ont aussi obtenu cette victoire historique au courage, bataillant en défense à l'image de TJ Shorts provoquant une minute plus tard une faute offensive de Kostas Sloukas qui a fait rugir Bercy. Ou pour capter de précieux rebonds, en attaque ou défense, comme celui de Kevarrius Hayes récupéré en deux temps à une trentaine de seconde de la fin pour donner un gros bol d'air à son équipe. Qui pouvait exulter quelques minutes plus tard.

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