Paris enchaîne une 7e victoire d'affilée en Euroleague, Okobo porte Monaco contre l'ASVEL
Anadolu Efes 84-93 Paris Basket
6 victoires d'affilée en Euroleague, un bilan incroyable qui fait de Paris l'équipe chaude du moment. Nouvelle occasion de le prouver dans l'enfer du Basketbol Gelişim Merkezi, chez l'Anadolu, parmi les cadors de la compétition, et dans le positif après 10 matchs.
Pas de quoi effrayer les Parisiens (qu'est ce qui les effraye, on se le demande) puisqu'ils ont signé un début de partie atomique, menant rapidement 15-4 ! Comme souvent, TJ Shorts était le grand artisan de la réussite, associé au toujours solide Tyson Ward. Mais bien évidemment, les Turcs n'allaient pas se laisser dominer aussi facilement.
Une furieuse bataille s'engageait alors, l'Anadolu répliquant par une belle force collective. Mais malgré une réussite bien supérieure derrière l'arc, les Turcs viraient derrière à la pause, un trois points de Bandja Sy créant un petit écart que les Parisiens conservaient à mi-parcours (39-43).
Le mano à mano reprenait de plus belle au retour des vestiaires, mais Paris, après avoir contenu les assauts stambouliotes, collait un 7-0 en milieu de troisième quart et prenait une certaine marge. Tout l'effectif apportait son écot, notamment Colin Malcolm, et la série semblait pouvoir se poursuivre. À dix minutes du terme, Paris semblait avoir la situation bien en mains (58-66).
Et Shorts produisait de nouveau son effort pour que l'écart franchisse de nouveau la barre des dix points. C'est Elijah Bryant qui sonnait la charge pour Anadolu, secondé par un certain Vincent Poirier qui usait la raquette parisienne. Mais les visiteurs pliaient sans rompre, et achevaient leur adversaire sur un dernier trois points de Mikael Jantunen, malgré deux derniers gros shoots d'un certain Rodrigue Beaubois. Victoire, la 7e d'affilée, Paris est la meilleure équipe actuelle d'Euroleague et TJ Shorts (21 points, 10 passes) sans doute le MVP actuel. Qui l'eut cru ?
Monaco 103-92 ASVEL
Deuxième choc 100% français de la saison. Lors du premier, Monaco s'était incliné à domicile contre Paris, et voulait bien évidemment éviter une réitération. Mais après avoir viré son coach, la Roca Team avait de nombreuses incertitudes au moment de défier l'ASVEL.
D'autant qu'un certain Théo Maledon, désireux de frapper un grand coup, qui prenait le match à son compte dès le début de match, inscrivant tout simplement 10 des 14 premiers points de son équipe ! L'ASVEL débordait totalement la défense monégasque, et prenait rapidement plus de dix points de marge.
Heureusement, Élie Okobo sortait comme à son habitude du banc pour redynamiser l'attaque, et avant la fin du premier quart, Monaco avait limité la casse (20-25). Et la remontée se poursuivait ensuite, et un véritable match débutait alors. L'abattage de Mbaye Ndiaye était à signaler pour l'ASVEL, qui restait aux commandes malgré une claire montée en régime monégasque, symbolisée pas l'impact de Donatas Motiejūnas dans la peinture. Néanmoins, la Roca Team était légèrement courte à la pause (38-40).
Mike James sortait alors de sa boîte; son impact, que ce soit au shoot ou à la passe, permettait à Monaco de coller un 10-0 à l'ASVEL dès le retour des vestiaires et de prendre les commandes de la partie. La Roca Team stabilisait l'écart autour de la dizaine, et déroulait son basket, toujours plus facile quand les cadres, dont fait désormais partie Matthew Strazel, sont au rendez-vous. Monaco inscrivait pas moins de 37 points dans le troisième quart et avait alors le match bien en mains (75-64).
Le tout dans un match devenu haché par les appels intempestifs à la vidéo. Mais, portés par un Élie Okobo flamboyant (27 points, 34 d'évaluation), Monaco finissait par enterrer les espoirs visiteurs, malgré un dernier baroud d'honneur rhodanien dans une fin de rencontre débridée. Victoire de Monaco, qui attend son nouvel entraîneur, mais qui se replace dans le peloton de tête de l'Euroleague. Pour l'ASVEL, voilà qui montre le chemin à parcourir vers la régularité.