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Incroyable parcours que celui de l'équipe de France masculine de basketball 3x3. Qualifiée à l'arraché lors du Tournoi de Qualification Olympique, deux victoires pour commencer la compétition avant d'enchaîner quatre défaites. Mais derrière, une place en playin assurée, une victoire sur les coriaces Serbes puis un triomphe en fin d'après-midi contre les champions olympiques lettons en demi-finales.
La médaille était assurée, mais il fallait vaincre les Pays-Bas pour rafler l'or. Et lors de leur affrontement en poules, les Bleus n'avaient clairement pas fait le poids. Sauf qu'une finale, cela ne ressemble à aucun autre match. En particulier à cause de la tension présente en début de partie, occasionnant beaucoup de fautes rapides.
Rapidement, les deux équipes ont exploité cette nervosité pour faire du dégât en pénétration. Une bonne idée, puisque les Bleus n'étaient pas en réussite derrière l'arc. Mais petit à petit, ils reculaient et se crispaient, car rien ne rentrait. Jusqu'au trois points de Lucas Dussoulier, allumant enfin la machine. Néanmoins, les Français avaient déjà atteint le quota de fautes.
Thimothé Vergiat venait égaliser sur un buzzer beater, et le mano a mano devenait splendide. Les Bleus brillaient par leur jeu collectif, alors que Jan Driessen tenait la baraque côté néerlandais, empêchant la France de passer devant. Ce qui arrivait pour la première fois à moins de trois minutes de la fin sur un panier de Jules Rambaut.
Alors que les Bleus avaient l'occasion de creuser l'écart, Arvin Slagter égalisait d'un tir monumental à 80 secondes de la fin. Les Français reprenaient la main, mais la balle de match était néerlandaise, et Worthy de Jong finit par égaliser à une seconde de la fin. L'ave maria ne donnera rien, direction les prolongations.
Deux points à marquer pour un titre. Vergiat mettait le premier, mais les Bleus étaient à la merci d'un deux points. Et qui d'autre que Worthy de Jong pour le mettre ? Un tir somptueux pour clore le débat. Défaite 17-18, sans doute des tonnes de regrets pour les Bleus, mais ils auraient signé des deux mains pour ce résultat avant la compétition, sans nul doute. Ce qui n'enlèvera pas l'amertume.
