Valériane Ayayi
"C’est un match où on savait qu'on pouvait les accrocher. Ça ne se joue à pas grand-chose. On savait qu'elles doutaient. Elles ne trouvaient pas ce qu'elles cherchaient. On savait qu'on avait la possibilité de leur répondre physiquement, déjà. Parce que souvent, c'est comme ça qu'elles gagnent, sur les aspects physiques. On leur a proposé un basket qui allait les embêter aussi. C'est le très, très haut niveau, ça ne se joue à pas à grand-chose, des détails. Un rebond laissé, un tiré loupé. C'est comme ça. Malheureusement, ce n’est pas allé dans notre sens ce soir. C'est encore plus frustrant de perdre comme ça que de perdre de 15 points, finalement, dans ce cas, on se dit que c'était fait. Après, comme je le disais aux plus jeunes, c'est un podium des Jeux olympiques. Ce n'est pas donné à tout le monde. Là, on l'a fait."
Au sujet de sa capitaine Sarah Michel Boury : "C’est une capitaine incroyable et une personne encore plus incroyable. Je pense qu'elle n'a pas été assez reconnue pour tout ce qu'elle a fait tout au long de sa carrière."
Iliana Rupert
"Il y a beaucoup de fierté et de voir ce public lancer la Marseillaise quand on reçoit les médailles c'est formidable. Mais il y a aussi forcément de la déception, on aurait aimé être sur la marche juste à gauche (la plus haute, NDLR) mais c'est comme ça. On peut être fière de tout ce qu'on a fait pendant cette compétition et surtout ce (dimanche) soir. (Un match avec beaucoup d'engagement de loin) C'était le cas de près. C'était un combat très physique, on connaît la dimension athlétique des Américaines et si on les laisse dérouler leur jeu, on se rend la vie compliquée. On a réussi à répondre présent dans leur impact physique. (...) Elles n'ont pas l'habitude d'être bousculées ni d'un match aussi serré sur d'aussi longues périodes. On savait que ça pouvait être à notre avantage. Ça l'a été pendant longtemps et on n'a pas réussi à la fin à transformer cela mais on a vu qu'elles n'étaient pas sereines."
Marième Badiane
"Il y a vraiment une énergie qui se dégage de cette équipe. Sincèrement, depuis le temps où je suis en équipe de France, c'est la première fois que je ressens ça avec des filles. On était là les unes pour les autres, on se battait les unes pour les autres. Il n'y a personne qui a essayé de tirer la couverture à elle. On a vraiment été une vraie équipe et c'est ce qui a fait qu'aujourd'hui on est ici. La France a envoyé un message fort à toutes les nations et on peut être fières de ça."
Marine Fauthoux
"J'ai du mal à voir un côté positif. Ce que je retiens, c'est qu'on a perdu d'un point en finale. Et c'est très dur. Il y a vraiment plein de petits détails. En première mi-temps, on laisse beaucoup de rebonds offensifs, c'est un de leurs points forts. À un moment donné, on fait un écart, mais on les laisse revenir. On avait cette avance-là qu'on aurait pu garder. Après, ce sont les meilleures du monde actuellement. Il ne faut pas nier. On peut être fières de nous.
(Sur son tir du logo) Je suis capable de mettre ce genre de shoot à longue distance. J'aime beaucoup ça. Et si ça a pu réveiller l'équipe, donner de l'envie, tant mieux. Après, il ne sert à rien, on a perdu. Mais c'est vrai que dans cette salle, j'ai l'habitude de prendre ce genre de shoot. Bercy, j'adore jouer ici."
Alexia Chery
On a fait le match qu'on voulait. Ça se joue à un point, ça peut tomber d'un côté comme de l'autre. C'est super décevant de faire ça en finale, de perdre chez nous. Mais malgré tout, on est fières de nous, du parcours qu'on a réalisé, de ce groupe. C'est quand même un truc de fou, même si ce (dimanche) soir c'est dur de tirer du positif".
Sarah Michel Boury, après son dernier match
"Il y a un peu de frustration car on n'était pas loin mais beaucoup de fierté du visage montré sur toute la compétition et ce soir: ça nous tenait à coeur, on savait qu'on pouvait les regarder les yeux dans les yeux, les faire douter. On est déçues car on y a vraiment cru. Avant que le tournoi ne commence, on avait planifié cette finale et on venait pour gagner l'or. Je disais aux filles qu'on était notre principal adversaire, que tout dépendait de ce qu'on voulait faire. On est déçues, on aurait vraiment aimé faire quelque chose d'extraordinaire."
"Je vois un bel avenir, je pense que cette équipe a beaucoup de talent et de caractère, travaille beaucoup. Plein de belles choses l'attendent, il faut y croire. Je suis à deux doigts de continuer pour aller à LA (Los Angeles en 2028)... non je rigole! Elles sont jeunes, ont encore beaucoup de potentiel et de talent. Je sais qu'à force de travailler et d'avancer elles vont avoir cet or, et j'espère que j'y assisterai."
"Ça fait trois ans qu'il est là, qu'il (Jean-Aimé Toupane) veut apporter un autre état esprit, changer la mentalité des Françaises, qu'elles aient cet état d'esprit conquérant, ce caractère. C'est ce qu'on essaie de faire depuis trois ans, qu'il met en place. Il a eu le mérite de faire des choix affirmés, il a été très critiqué à un moment donné mais au final il repart avec l'argent. Il a donné à cette équipe du caractère et de la confiance et permis à toutes les joueuses d'avoir confiance dès qu'elles entrent sur le terrain."
