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Incontestable reine d'Europe, l'icône belge Emma Meesseman rêve de médaille olympique

Emma Meesseman prête pour le grand rendez-vous.
Emma Meesseman prête pour le grand rendez-vous.AFP
Sans contestation la meilleure joueuse européenne de basketball, Emma Meesseman a propulsé la Belgique dans des hauteurs inconnues. Récompensée par un statut de porte-drapeau, elle s'attaque désormais au podium olympique, un objectif logique pour une joueuse légendaire.

L'information est tombée mercredi dernier. Aux côtés de Jérôme Guéry, cavalier ancien vice-champion du monde de saut d'obstacles, Emma Meesseman a été retenue pour être porte-drapeau de la sélection belge pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle succède à une légende, puisque c'est Nafissatou Thiam qui avait tenu ce rôle à Tokyo.

Une légende, c'est ce qu'est Meesseman. Une joueuse qui ne vient pas nécessairement d'un pays de basket. La Belgique n'a pas le pedigree de certains de ses voisins européens. L'équipe masculine n'a disputé que trois fois les Jeux, la dernière en 1952 ! Quand à la sélection féminine, elle y a fait ses débuts voilà trois ans, à Tokyo, emmenée par sa chef de file.

Une première qui avait pourtant laissé un goût d'inachevé. Dans une poule compliquée, les Belges avaient tapé les Australiennes, alors vice-championnes du monde en titre, pour leur premier match dans l'histoire de la compétition. Qualifiées en quarts, les Belgian Cats y ont subi une défaite frustrante d'un point contre les Japonaises, ce qui les avaient privé d'une demi-finale contre la France et donc d'une chance de médaille. Le tout pour la dernière de la première légende belge du basket, Ann Wauters

Mais depuis, la situation a pris une toute autre tournure. Et en particulier l'an dernier. Les promesses de la sélection belge (déjà 4e des Mondiaux 2018) ne sont pas restées lettre morte. Désormais dirigée par Rachid Méziane, la sélection va connaître son jour de gloire lors de l'Euro 2023. D'outsider, les Belgian Cats vont devenir championnes d'Europe en tombant, lors des phases à élimination directe, la Serbie, la France, puis l'Espagne, toutes les nations dominantes du basket féminin européen sur les 15 dernières années ! 

Et qui était la leader de cette équipe ? Qui a collé 24 points, 5 rebonds et 5 interceptions en finale ? Qui est allée inlassablement attaquer le cercle pour aller chercher des lancers dans une fin de match à couper au couteau et créant ainsi un écart définitif ? Emma Meesseman, logiquement élue MVP de la compétition. 

Une énième distinction individuelle dans une carrière riche. Élue dans le meilleur cinq de l'EuroLigue, de l'Euro, du Mondial, des Jeux Olympiques. MVP des WNBA Finals en 2019,  de l'EuroLigue en 2023 et 2024, du Final Four en 2017 et 2018, six victoires en EuroLigue, un titre WNBA, un palmarès long comme un jour sans fin, mais ce qui saute aux yeux, outre son talent, ce sont ses qualités de leader. 

"Je lui dis souvent, même si elle n'aime pas l'entendre, qu'à son poste, elle est l'une des meilleures au monde. Sa capacité à marquer, à créer et à unifier... Emma est un véritable leader. Elle représente beaucoup dans cette équipe et pour longtemps, pas seulement cette année. Nous espérons qu'elle sera là le plus longtemps possible et qu'elle parviendra à transmettre les valeurs (aux générations suivantes)". Ces mots sont ceux du sélectionneur belge Rachid Meziane (pour olympics.com) et signifient beaucoup. 

Car en tant que leader, elle est totalement dévouée à son équipe nationale. Ce qui l'a par exemple conduite, en 2018, à renoncer à toute une saison de WNBA pour se concentrer sur la toute première participation de la Belgique à la Coupe du monde, alors qu'elle était déjà All-Star et parfaitement implantée dans la plus grande ligue du monde. Mais elle remboursera au centuple la saison suivante avec un titre WNBA, le premier - et seul à ce jour - de la franchise des Washington Mystics, avec donc un trophée de MVP des Finals en prime. 

Pas de meilleur exemple, finalement, pour qualifier Emma Meesseman, leader au service du collectif. Capable d'être meilleure marqueuse des Jeux Olympiques sans tirer la couverture à elle. Capable de faire passer un, puis deux, puis dix caps à son équipe nationale au détriment de ses ambitions personnelles. Une leader, qui tentera de mener les Belgian Cats vers un podium historique. Il faudra se sortir néanmoins du "groupe de la mort" (États-Unis, Japon, Allemagne), mais tout est possible pour une équipe libérée, portée par une joueuse légendaire. 

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