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Le Paris BasketBall met fin au rêve de Nanterre et remporte la Leaders Cup

Sébastien Gente
Le Paris BasketBall ouvre son palmarès.
Le Paris BasketBall ouvre son palmarès.Profimedia
Après une partie extrêmement serrée, Nanterre a eu sa chance, mais Paris, porté pas ses hommes forts, a dominé la fin de match et remporté la Leaders Cup, le premier trophée de sa jeune histoire.

Totalement inattendue, cette finale de Leaders Cup. Tombeur du favori monégasque la veille, le Paris BasketBall était sans conteste le favori, dans la lignée de sa splendide saison tant en France qu'en Europe. Mais Nanterre avait déjoué les pronostics, éliminant l'ASVEL puis la JL Bourg, avec des joueurs en mission pour offrir le trophée au légendaire entraîneur Pascal Donnadieu, en retraite en fin de saison. 

Cependant, et comme prévu, les Parisiens ont pris les choses en mains grâce à leur meneur. TJ Shorts est impressionnant cette saison, et n'a pas déccéléré pendant ce weekend. Il impose le tempo, rapide bien entendu, pour aller avec le jeu de son équipe, mais ce n'est qu'en fin de premier quart que ses coéquipiers vont créer un premier écart (26-20). 

Un écart qui passe à 14 points dès le début du deuxième quart, toujours sous l'impulsion de son meneur américain. Mais le coach de Nanterre a trop d'expérience pour paniquer, et trouve le moyen de relancer son équipe, qui colle un 8-0 pour revenir dans le match. Malgré tout, Paris garde la main sous l'impulsion de Nadir Hifi, mais le match devient défensif, avec un score figé pendant les deux dernières minutes, ce qui n'empêche pas les joueurs de la capitale de mener à la pause (48-42). 

La bataille reprend de plus belle dans le troisième quart. Lentement mais sûrement, Nanterre grapille son retard grâce à un Desi Rodriguez en grande forme. Paris est moins inspiré offensivement, mais conserve la tête, jusqu'à un superbe passage des Franciliens, qui renversent la table en fin de quart temps grâce au réveil de Justin Bibbins. Ce qui leur permet de mener à dix minutes du terme (69-65).

Reste à savoir qui aura les nerfs les plus solides. La course poursuite est de qualité entre deux équipes à l'adresse excellente pour une finale. À 5 minutes du terme, les défense se resserrent, le moment pour TJ Shorts de ressortir de sa boîte et de mettre les siens devant, mais de très peu. Mais le meneur américain sera l'homme de la fin de match. Au shoot comme en pénétration, il dissèque la défense de Nanterre et plie l'affaire sur un succès 89-85. Dommage pour Nanterre et Pascal Donnadieu, mais la saison de Paris méritait bien au moins un trophée. 

France gouvernement

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