45 points de Donovan Mitchell plus tard, les Cavs raflent le NBA Paris Game
Le grand soir pour les fans français de basketball et de NBA. Le Paris Game entre les Brooklyn Nets et les Cleveland Cavaliers. Une affiche que certains qualifieront de peu intéressante, mais les joueurs sur le parquet étaient de qualité, et dans une ambiance des grands soirs à l'Accor Arena, il était clair que le spectacle allait être garanti.
Sur le papier, le meilleur joueur de la partie n'est autre que Donovan Mitchell. "Spida" tente rapidement de le prouver en inscrivant les 6 premiers points du match, nanti d'une belle agressivité en attaque. L'autre homme fort actuel des Cavs, Jarrett Allen, se distingue eu rebond et avec une magnifique crêpe sur Mikal Bridges, qui a du mal à entrer dans son match, tout comme les Nets.
Brooklyn n'arrive pas à mettre son attaque en place, et subit la domination des Cavs. Toujours très compliqué quand les trois points ne rentrent pas. En face, Cleveland développe un jeu léché et collectif, dans lequel Mitchell, contrairement à ce qu'on a vu par le passé, ne monopolise pas la balle. La lumière vient de Cam Thomas, qui relance quelque peu son équipe, mais après un quart temps, l'écart est net (26-16).
Le match se transforme alors brièvement en concours de trois points, avant de retomber dans un faux rythme. Spida se charge de réveiller une salle mi amorphe, mi boudeuse (pour quelle raison) et se retrouve assisté de Caris LeVert pour creuser un écart impressionnant, qui frole les 20 points.
On retrouve alors un peu de combativité chez les Nets, qui resserrent la défense et forcent quelques mauvaises possession adverses. Mais cela ne dure guère, et l'adresse des Cavs est excellente, faisant tourner le match à la correction. Brooklyn est bien trop sur courant alternatif, et le score à la pause est sans équivoque (54-34).
Clairement, Cleveland n'est pas venu en France faire du tourisme, et rappuie sur l'accélérateur dès le retour des vestiaires. Donovan Mitchell se charge de faire le show en prime, maintenant une avance confortable pour les siens. En face, Brooklyn semble désoeuvré, n'arrivant pas à maintenir une cohérence défensive. Seuls quelques flashs d'un Cam Thomas décidemment fascinant réveillent quelque peu les Nets, sans réel effet cependant.
La force collective des Cavs est bien supérieure, mais c'est sur des posters de Lonnie Walker IV puis de Mikal Bridges que la salle se réveille enfin. Néanmoins, à la fin du troisième quart, le match est toujours fermement entre les mains des Cavaliers (78-60). Les Nets jouent alors leur va-tout, et en un battement de cils, reviennent à dix points avant une échauffourrée inattendue qui voit Tristan Thompson aller à la douche plus tôt que les autres.
L'intérêt du match s'en trouve relancé, Cleveland remet les mains dans le cambouis, Donovan Mitchell reprend les choses en main, et maintient l'écart autour de la dizaine. L'ambiance est enfin à la hauteur de l'évènement, il aura fallu presque toute la partie. Petit à petit, les Nets grignotent, et le match qui semblait plié a maintenant un réel suspense, Brooklyn ayant décidé de jouer au basket.
Spida entre alors en fusion, rentrant deux énormes trois points d'affilée pour repousser les Nets. La partie devient alors stratégique, à coup de fautes malignes, mais Brooklyn ne parvient pas à réduire l'écart. Caris LeVert prend le relais de son leader, et les Cavs parviennent finalement à plier le match pour s'imposer 111-102. Un succès mérité au terme d'un match souvent inconstant, mais qui a fini par choisir un beau vainqueur.