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Annoncé sur le déclin, Kyrie Irving revient au sommet pour vaincre ses anciens Celtics

Sébastien Gente
Kyrie Irving pour un nouveau titre ?
Kyrie Irving pour un nouveau titre ?AFP
Depuis l'échec de son passage à Boston, ils étaient peu nombreux à croire que Kyrie Irving pourrait revenir au premier plan. Revigoré par son arrivée à Dallas, il est redevenu un n°1 bis et sera une arme de choix pour les Mavericks en finale NBA.

"Je suis tellement en colère de ne suis plus son coéquipier... C'est le joueur le plus doué que la NBA ait jamais vu." Une déclaration d'amour signée… LeBron James, qui a récemment exprimé sa déception de ne plus jouer avec Kyrie Irving. Il faut dire que les trois saisons que les deux ont passé ensemble ont débouché sur trois finales, dont l'inoubliable titre de 2016. 

Et puis la période sombre de "Uncle Drew" a commencé quand, à l'été 2017, lassé d'être le sidekick du "King", il demande et obtient son transfert, ce qui l'envoie vers les Boston Celtics… soit l'équipe que les Cavs viennent de battre en finale de conférence. L'occasion d'être n°1, mais après une première saison encourageante, il se blesse et manque les playoffs, et en son absence, la jeune équipe des C's, déjà emmenée par le duo Jaylen Brown - Jayson Tatum, retrouve la finale de conférence et pousse même… les Cavaliers au match 7. 

Pourtant, il a été clair : arrivé avec deux ans de contrat, il prolongera à Boston en 2019. Que nenni ! La deuxième année sera bien moins bonne, les jeunes ayant pris de l'importance et Kyrie étant moins bon que lors de sa première saison, et cela débouche sur un fiasco contre les Bucks et l'impossibilité de rapatrier Anthony Davis, pièce finale de la superteam rêvée par Danny Ainge. Deux ans après son arrivée, Kyrie s'en va libre. 

Il convainc son ami Kevin Durant de démarrer un nouveau projet. Direction les Brooklyn Nets qui balancent le leur – pourtant prometteur – à la poubelle, trop ravis d'accueillir deux énormes stars NBA dans la ville qui ne dort jamais. Et tant pis si on sait que le Snake ne jouera pas sa première saison du fait de la rupture de son Tendon d'Achille. Cette équipe est supposée jouer les premiers rôles, et quand James Harden les rejoint, on tient là une nouvelle superteam prête à tout emporter sur son passage. 

On connait la suite, dix ans après l'échec du "blockbuster fail" de KG et The Truth, les Nets vont de nouveau engendrer un des plus grands accidents industriels du XXIe siècle. Les trois joueront moins de dix matchs ensemble, pour des raisons diverses et variées, et en raison de ses prises de position sur le Covid, Irving est listé parmi les principaux responsables. 

En 4 saisons, il jouera 143 matchs pour 27.1 points, 5.8 assists et 4.8 rebonds. Mais lui qui n'a donc toujours pas regoûté ne serait-ce qu'aux finales de conférence, n'y parviendra pas sous les couleurs des Nets. La franchise se délite, il se rapproche de la fin de son contrat, et à quatre mois de l'expiration, en février 2023, Brooklyn n'a plus le choix : il faut le trade. Mais c'est tout de même une surprise de voir Dallas prendre le risque. Les Mavs avaient une opinion différente.

Car après tout, dans l'ère du small ball, il est logique de construire d'abord un backcourt de luxe et de l'entourer ensuite. Dallas saborde la fin de saison pour conserver son pick de draft (qui deviendra… Dereck Lively II) et vise la saison 2023/2024. Non sans re-signer Uncle Drew pour 126 millions sur 3 ans au préalable. Mais l'équipe parait trop légère, pas assez profonde. Ce qu'on ne savait pas, c'est que Nico Harrison avait un plan bien plus lointain que le trade de Irving, et les mouvements de la trade deadline (PJ Washington et Daniel Gafford) ont tout changé. 

Les nouveaux Mavs ont bouclé la saison par 16 victoires en 20 matchs (en ayant bazardé les deux derniers). Sauf que la conférence Ouest, c'est une jungle, soi-disant. De l'eau pour Dallas, qui n'aura perdu que cinq matchs pour retourner en finales NBA, 12 ans après l'inoubliable titre de la bande à Dirk Nowitzki contre les Heatles de… LeBron James. Tout est lié en NBA. Et au milieu de ça, Kyrie, enfin apaisé dans le rôle de lieutenant/n°1 bis rayonne de nouveau. 

Il arrive en finale avec un vécu crucial : ce seront ses 4ᵉˢ, ses premières depuis 2017, mais hormis peut-être Jrue Holiday, personne n'a ce genre d'expérience chez les Celtics. Des Celtics qui seront déterminés à faire payer à Irving son attitude, lui qui n'a pas voulu prolonger et tourné le dos à la franchise qui a viré sa mascotte Isaiah Thomas pour lui faire de la place, lui qui a piétiné sciemment l'emblème celte au milieu du parquet, l'ardoise est chargée, mais il n'en a cure.

Et comme il l'a déclaré à ESPN : "J'ai hâte d'y être et je considère que c'est une relation saine que j'entretiens avec les fans. Je pense presque à "Gladiator", à la conquête du public. C'est bon d'entendre le TD Garden se taire quand on joue bien. Ils respectent toujours le basket-ball". Il devrait tout de même collecter quelques huées, mais il a le basket pour faire taire le public, sans aucun doute. Et enfin retrouver les sommets.

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