Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Bilal Coulibaly, le prospect dont la côte grimpe à l'aube de la draft NBA

Sébastien Gente
Bilal Coulibaly affole les mock drafts.
Bilal Coulibaly affole les mock drafts.AFP
Dans le sillage de Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly a explosé cette saison sous les couleurs des Mets 92, finalistes du Championnat de France. Au point de voir son nom apparaître comme un possible Top 10 à la draft ce jeudi.

En octobre dernier, les Mets 92 de Victor Wembanyama sont allés disputer des matchs exhibition aux États-Unis pour lancer la machine autour du futur n°1 de la draft. Ce qu'on ignorait à l'époque, c'est que "Wemby" ne serait pas le seul sur les tablettes des franchises NBA. 

Le nom de Bilal Coulibaly ne parlait qu'aux purs suiveurs du basket, ceux qui regardent les compétitions de jeunes. Annoncé dans le deuxième tour, le voilà parti pour une ascension phénoménale dans les rankings. Au point de créer la surprise et d'apparaître dans le Top 10 ? 

Il ne cesse de monter

Dans toutes les drafts, il y a au moins un pick mystère. Puisque les Européens sont à la mode en NBA, tout le monde veut sa part du gâteau. Et ce pick mystère, ce pourrait être Bilal Coulibaly. Le très sérieux Jonathan Givony le classe actuellement 14e de sa mock draft (prévision), ce qui le ferait atterrir aux Pelicans. Il n'hésite pas à faire une comparaison audacieuse avec l'un des joueurs en vue cette saison, Mikal Bridges.

Quand à Sam Vecenie, de The Athletic, il le classe deux rangs plus haut, pour aller au Thunder. Avec moults commentaires élogieux : "Coulibaly est l'un des mélanges les plus intéressants d'un immense potentiel et d'un talent brut et non raffiné à entrer dans la NBA Draft depuis longtemps (...) Il n'est pas exagéré de dire que ses qualités physiques peuvent lui permettre de devenir un joueur All-Defense."

Depuis des années, OKC est en reconstruction et rajoute des pièces jeunes adaptées à son jeu. Et puisqu'il n'y a pas de fumée sans feu, Sam Presti, General Manager du Thunder, est venu voir en personne un des matchs des finales de Betclic Élite que les Mets ont perdu contre Monaco. Cependant, il pourrait déjà ne plus être disponible à ce moment-là. Depuis quelques semaines, des bruits circulent selon lesquels une équipe du Top 10 lui aurait fait une promesse de draft.

Et cette équipe, selon The Ringer, pourrait être le Jazz. Utah aura le choix n°9 pour cette draft, est une équipe en reconstruction, et le joueur pourrait évoluer sous les ordres de Will Hardy. Crédible ou pas ? Quoi qu'il en soit, le joueur est invité dans la Green Room - lieu réservé aux joueurs supposés être draftés en Lottery, c'est à dire dans les 14 premiers. 

Opportunité saisie

Comment en est-on arrivés là ? Car voilà encore quelques mois, le fait de voir Coulibaly drafté au premier tour relevait de l'impensable. Beaucoup de monde le pronostiquait entre la 31e et la 40e place. Et il n'était même pas certain que le bonhomme s'y inscrive. Mais la hype Wembanyama est passée par là. Car la NBA avait acheté en début de saison les droits des matchs du futur n°1.

Ainsi, Bilal Coulibaly a gagné une visibilité gratuite de la part des États-Unis. Et mieux encore, il a fait exactement ce qu'il fallait pour être remarqué : il est monté en puissance. Vu l'été dernier lors d'un Euro U18 enthousiasmant pour lui, mais décevant pour les Bleuets, il n'était que peu utilisé en début de saison par Vincent Collet

Mais dès qu'il a eu sa chance, il a contribué dans tous les secteurs. Très bon défenseur, excellent intercepteur, il a de plus en plus été envoyé en mission sur les extérieurs adverses. Mais ce qui a surtout impressionné les observateurs, ce sont ses qualités physiques.

Bilal Coulibaly dispose de ce qu'on appelle communément un "gros moteur". Peu de baisses de tension pendant la partie, une activité constante et une contribution dans beaucoup de secteurs de jeu. Et ce genre de profils, les Américains en raffolent. Surtout qu'ils ne sont plus fermés à recruter des jeunes prospects européens, tant les succès sont nombreux. 

Certes, il lui reste des points à travailler, et principalement son shoot, qui sans être catastrophique, possède une belle marge de progression. Mais plus les années avancent, plus les franchises veulent des profils particuliers. Le côté all-around de Bilal Coulibaly le sert clairement. Reste à savoir où il atterira, mais avec le bon coach et le bon management, il fera sans nul doute un joli bout de chemin dans le plus grand championnat du monde. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)