100 : Ben Simmons (Brooklyn Nets)
On commence sans doute avec le roi de la dernière chance. Voilà deux ans que l'Australien n'est plus, terrassé par ce fameux layup refusé contre les Hawks. Bazardé aux Nets, le voilà qui multiplie les déclarations indiquant qu'il va revenir et tout casser. Oui, mais quand ? Le physique semble l'avoir lâché, mais il sera tout simplement cette année le plus gros salaire du vestiaire, et doit redevenir le joueur all around qu'il fut un temps, sans quoi, sa carrière pourrait s'arrêter rapidement. C'est maintenant.
Moyennes 2022 / 2023 : 6.9 points, 6.3 rebonds, 6.1 passes, 42 matchs joués.
Objectif raisonné 2023 / 2024 : redevenir un titulaire NBA
99 : Chet Holmgren (Oklahoma City Thunder)
S'il avait joué sa saison rookie, il serait peut-être aux alentours de la 50e place. Oui mais voilà, le n°2 de la draft 2022 n'a toujours pas foulé les parquets de NBA (mais a quand même reçu des voix pour le All-Star Game). Il est temps de voir si celui qu'on annonçait meilleur qu'un certain Victor Wembanyama peut enfin montrer son talent. À condition qu'il soit en état de le faire, car le physique restera une grande inconnue.
Moyennes 2022 / 2023 : blessé toute la saison
Objectif raisonné 2023 / 2024 : faire une saison complète
98 : Rui Hachimura (Los Angeles Lakers)
Transfiguré. Moribond (comme sa franchise) à Washington, le Japonais a ressucité depuis son arrivée aux Lakers en plein coeur de la saison. Les attentes étaient maigres, et il en a profité, notamment en playoffs où il a été fondamental dans le système de Darvin Ham. Il devrait hériter d'un rôle de sixième homme cette saison, et cela semble lui aller comme un gant. Le problème, c'est qu'il est attendu, et c'est une situation qui lui a rarement convenu.
Moyennes 2022 / 2023 : 11.2 points, 4.5 rebonds, 63 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : être dans la course au 6th Men Of the Year
97 : Dennis Schröder (Toronto Raptors)
Le MVP de la dernière Coupe du monde, si bas ? Oui, car la NBA n'est pas la FIBA. Et si l'Allemand a sorti un tournoi monstreux, cela n'a fait que renforcer la frustration de ne pas le voir totalement installé en NBA. Ses moyennes sont en chute libre depuis trois saisons, de même que son influence. La faute à une inconstance dévastatrice pour son image. Le voilà à Toronto, avec le champ libre puisque Fred VanVleet est parti. À 30 ans, il est plus que temps.
Moyennes 2022 / 2023 : 12.6 points, 4.5 passes, 41.5% au tir, 32.9% à 3 points, 66 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : 20 points / 8 passes
96 : Malik Monk (Sacramento Kings)
Les années passent, et il est installé confortablement dans un rôle de sixième homme. Il a eu de l'impact l'an dernier dans la magnifique saison régulière des Kings. Quelques coups de chaud qui ont renforcé son image de joueur talentueux mais inconstant. Maintenant, il va falloir gagner en régularité pour aider Sacramento à franchir une étape supplémentaire. Tous les soirs, Malik Monk va devoir délivrer dans une équipe avec un nouveau statut et une défense plus concentrée sur lui, probablement.
Moyennes 2022 / 2023 : 13.5 points, 44.8% au tir, 35.9% à 3 points, 77 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : candidat 6th Men Of the Year
95 : Benedict Mathurin (Indiana Pacers)
En voilà un autre, de sixième homme. Un rôle inhabituel pour un rookie, mais puisque la complémentarité avec Tyrese Haliburton n'était pas ultra évidente, direction la balle en main en sortie de banc pour l'ancien Wildcats. Une réussite indéniable, au point d'être mentionné dans les discussions de Rookie Of the Year et de 6th Men Of the Year. Les Pacers sont renforcés et doivent progresser cette saison, ce qui veut dire course au playin, et il faudra un banc efficace, dont il sera le leader. Son pourcentage au tir sera à surveiller.
Moyennes 2022 / 2023 : 16.7 points, 43.4% au tir, 32.3% à 3 points, 78 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : candidat 6th Men Of the Year, 40% à trois points
94 : Alex Caruso (Chicago Bulls)
Il fut un temps, pas si lointain, où tout le monde voulait un Alex Caruso dans son équipe, un véritable homme à tout faire all around. Décrié en début de carrière, il s'était imposé aux Lakers dans un effectif fourni. Mais depuis son arrivée aux Bulls, ce n'est pas la panacée. Entre blessures et statut inconnu, il a maintenu son activité défensive incroyable, récompensée par une sélection en All-Defensive First Team, mais il n'est plus le two-way qui a enflammé la ligue. Chicago est à la croisée des chemins, et Caruso doit redevenir un leader, et non pas "juste" un défenseur.
Moyennes 2022 / 2023 : 5.6 points, 2.9 rebonds, 2.9 passes, 67 matchs joués.
Objectif raisonné 2023 / 2024 : 10 points de moyenne minimum / All-Defensive Team
93 : Dillon Brooks (Houston Rockets)
En voilà un autre qui a réussi une Coupe du monde de haute volée. Un retour en grâce inespéré pour un joueur qui a signé un contrat juteux cet été. Mais ce Mondial de grande qualité fait-il oublier sa dernière saison, entre chute statistique, grande bouche non suivie de résultats et performances en dent de scie ? Probablement pas. Il va falloir justifier son salaire, s'imposer à Houston, dans une équipe qui navigue à vue depuis quelques temps, et prouver que l'été peut être indien.
Moyennes 2022 / 2023 : 14.3 points, 39.6% au tir, 32.6% à 3 points, 73 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : titulaire indiscutable, All-Defensive Team
92 : Keldon Johnson (San Antonio Spurs)
Victor par-ci, Wembanyama par-là, mais il ne fat pas oublier qu'il y avait une équipe à San Antonio avant l'arrivée du prodige français. Et parmi les leaders, il y avait Keldon Johnson. Parce qu'on parle quand même d'un champion olympique (oui, oui). Outre la gaudriole, il est en NBA depuis quatre ans et n'a cessé de progresser, livrant une dernière saison de très grande qualité. Mais l'arrivée du Tricolore va-t-elle entraver son ascension ? On peut le craindre.
Moyennes 2022 / 2023 : 22 points, 5 rebonds, 45.2% au tir, 32.9% à 3 points, 63 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : 20 points minimum, progression en défense
91 : Wendell Carter Jr (Orlando Magic)
Pas évidente à lire, la carrière de l'ancien Blue Devil. Prometteur à Chicago, il a été bazardé à Orlando pour acquérir Nikola Vucevic. Au Magic, il a écarté la concurrence des pivots en face de lui (Mo Bamba, si tu nous regarde), mais quelques blessures et la concurrence interne font qu'il n'est pas la pièce maîtresse, et il est considéré comme un bon pivot, sans plus. Alors qu'il peut stretch, qu'il est régulier et qu'il offre beaucoup d'espace à ses coéquipiers. Une saison qui s'annonce décisive pour connaître la stature réelle de WCJ.
Moyennes 2022 / 2023 : 15.2 points, 8.7 rebonds, 35.6% à 3 points, 57 matchs joués
Objectif raisonné 2023 / 2024 : 20 points - 10 rebonds
