Top 100 NBA Flashscore 2023/2024 : places 70-61, jeunesse vs expérience
70 : Kyle Kuzma (Washington Wizards)
Washington est (enfin) parti en reconstruction, mais a prolongé KK, et ce n'est pas un hasard. Il fallait tout de même garder ce joueur capable du meilleur comme du pire, mais qui héritera d'un statut de cadre et de principal pourvoyeur de points de son équipe. Reste à savoir s'il restera toute la saison ou s'il servira de monnaie d'échange dans un trade, mais il y aura 20 points de moyenne.
Moyennes 2022/2023 : 21.2 points, 7.2 rebonds, 33.3% à trois points
Objectif raisonné : devenir un franchise player
69 : Desmond Bane (Memphis Grizzlies)
Un classement à son image : sous-côté. Pourtant, l'an dernier, il a tenu la baraque durant les nombreuses absences inopinées de Ja Morant, et il devrait en être de même vu la suspension de son meneur. Mais avec l'arrivée de Marcus Smart, son influence va-t-elle baisser ? Un peu de doute autour de l'arrière, qui va devoir assumer un contrat à plus de 200 millions, dans une équipe en plein doute après les frasques de son meneur. Il faudra avoir les reins solides, et si possible faire une saison complète.
Moyennes 2022/2023 : 21.5 points, 40.8% à trois points, 58 matchs joués.
Objectif raisonné : 23 points de moyenne en 50/40/90
68 : Marcus Smart (Memphis Grizzlies)
On reste à Memphis, avec l'arrivée cet été de celui qui était considéré comme le coeur des Celtics. Mais la vie est faite de choix, et le management de Boston a choisi de l'envoyer dans le Tennessee pour faire de la place à un intérieur Letton bien connu. Le voilà à Memphis, où il suppléera logiquement Morant en début de saison, mais quel sera son rôle ensuite ? Sixième homme ? Compliqué pour un joueur dont la production offensive n'a jamais été à la hauteur de son abattage en défense.
Moyennes 2022/2023 : 11.5 points, 6.3 passes
Objectif raisonné : candidat DPOY
67 : Harrison Barnes (Sacramento Kings)
Bienvenue chez un des rois des joueurs sous-estimés. Champion NBA comme 5e option avec les Warriors, il est parti vivre sa arrière ensuite, jusqu'à devenir un vétéran respecté, mais dont on ignore souvent l'impact sur une équipe. Pourtant, il a été crucial dans le parcours des Kings la saison passée, et sera à nouveau le troisième homme d'une franchise à l'ambition retrouvée.
Moyennes 2022/2023 : 15 points, 47.3% au tir, 37.4% à trois points
Objectif raisonné : 18 points / 40% à trois points
66 : D'Angelo Russell (Los Angeles Lakers)
D-Lo est revenu au bercail, et continue une carrière irrégulière au possible. Mais il semble avoir retrouvé de l'allant quand il est retourné à LA. Mais on en attend toujours plus d'un n°2 de draft, d'autant plus quand on voit certaines performances produites en postseason. Le problème étant qu'avec l'éclosion d'un certain shooteur, son influence pourrait décroître, et il va falloir cravacher pour garder de l'importance, sous peine de subir un autre trade.
Moyennes 2022/2023 : 17.8 points, 6.2 passes, 39.6% à trois points
Objectif raisonné : 20 points de moyenne
65 : Walker Kessler (Utah Jazz)
L'une des sensations de la saison. Rookie bazardé dans le trade de Rudy Gobert, il a déjà en partie effacé la marque du Français dans la raquette du Jazz. Finaliste du Rookie Of the Year, son importance a cru au cours de la saison, au point de devenir un titulaire indiscutable, et mieux encore, un membre de Team USA pour la Coupe du monde. Reste à voir si il heurtera le sophomore wall, mais il semble parti pour une grande carrière de protecteur de cercle.
Moyennes 2022/2023 : 9.2 points, 8.4 rebonds, 2.3 contres
Objectif raisonné : meilleur contreur / 10 rebonds de moyenne
64 : Chris Paul (Golden State Warriors)
Difficile à classer, le monsieur. CP3 restait relativement propre, mais son influence a décru, surtout après l'arrivée de KD. Malgré tout, le divorce avec les Suns restait une surprise, et le voir en monnaie d'échange pour Bradley Beal puis Jordan Poole n'est clairement pas glorieux. Le voilà chez les Warriors, avec un rôle et un statut encore à définir, mais à 38 ans, cela ressemble à sa dernière chance d'aller chercher une bague. S'il se fond dans le collectif, pourquoi pas. Sinon...
Moyennes 2022/2023 : 13.9 points, 8.9 passes, 44% au tir, 37.5% à trois points
Objectif raisonné : 15 points / 10 passes
63 : Austin Reaves (Los Angeles Lakers)
Une autre révélation de la saison. Une feel good story comme en raffole la NBA. Two-way contract à ses débuts, le voilà qui a prolongé pour 56 Millions sur 4 ans, et une place à Team USA en prime. Le Germano-Américain dispose d'une énorme hype, notamment grâce à une campagne de playoffs de grande qualité. Mais le plus dur commence pour lui : confirmer. S'il y parvient, il sera beaucoup plus haut dans ce classement l'année prochaine.
Moyennes 2022/2023 : 13.2 points, 52.9% au tir, 39.8% à trois points
Objectif raisonné : 16 points / 40% à trois points
62 : Michael Porter Jr (Denver Nuggets)
Attention, saison cruciale pour la suite de la carrière de MPJ. Alors qu'il vient d'être sacré champion NBA ? Absolument, car on peut aisément dire qu'il est désormais doublé par Aaron Gordon et donc n°4 de la hiérarchie dans son équipe. Semblant parfaitement rétabli de ses problèmes de dos, il va lui falloir assumer son contrat, et hausser le ton en défense, pour garder de l'influx et éviter les rumeurs.
Moyennes 2022/2023 : 17.4 points, 48.% au tir, 41.4% à trois points
Objectif raisonné : 20 points de moyenne
61 : Jonas Valanciunas (New Orleans Pelicans)
Les années passent, et Jonas continue de produire. Mais de produire un peu "dans le vent", puisqu'il n'a eu que peu d'impact sur la saison des Pels. Pire, il a même été moins performant après la blessure de Zion, alors que New Orleans semblait bien parti pour le rôle de surprise de l'année. Le voilà reparti pour un tour à 31 ans, mais on craint un nouveau trade pour le Lituanien qui, malgré un talent indéniable, n'a plus réussi à s'installer sur la durée depuis son départ des Raptors, quatre mois avant leur titre...
Moyennes 2022/2023 : 14.1 points, 10.2 rebonds
Objectif raisonné : 16 points / 12 rebonds / retrouver une importance réelle