Sumbergée par le Fenerbahçe, l'ASVEL encaisse une énorme défaite en SuperCoupe
L'ASVEL féminine a de grandes ambitions cette saison et pour le futur. La meilleure occasion de les prouver est de signer des performances marquantes. En tant que lauréates de l'EuroCoupe, les Lyonnaises étaient invitées à la SuperCoupe d'Europe contre Fenerbahçe, vainqueur de l'Euroligue la saison passée. Un bon moyen de s'étalonner, le problème majeur étant que les locales n'avaient pas tout leur effectif à disposition.
Et affronter le champion d'Europe, même dans sa propre salle, c'est tout sauf une partie de plaisir. Le cinq majeur turc se met en place, et rapidement, c'est le déluge. 14-4 en 3 minutes 30, une Emma Meesmann déjà royale, de quoi forcer à un temps mort rapide. Seule Héléna Ciak surnageait, forçant le staff à lancer rapidement d'autres options.
Le début de réaction amené par ce turnover est rapidement tué dans l'oeuf par les Turques, qui mènent 26-16 en fin de premier quart. Et l'affaire se corse encore ensuite, les Turques envoyant un 8-0 d'entrée de deuxième quart. Nikolina Milic rayonne, les Lyonnaises perdent trop de balles, C'est une mauvaise soirée pour l'ASVEL.
Malgré tout, les locales ne désarment pas et agressent la peinture turque. Ce qui leur permet de maintenir l'écart autour de la dizaine, mais il manque une réelle série pour enflammer la rencontre. Et inlassablement, elles finissent par craquer totalement avant la pause, sous l'impulsion d'une équipe du Fenerbahçe supérieure dans tous les compartiments du jeu, et qui a déjà une main sur le trophée en rentrant aux vestiaires (51-28).
Alexia Chery entre alors en action pour tenter de relancer le match, mais cela ressemble plus à un pétard mouillé. Les Lyonnaises perdent toujours bien trop de ballons, et la physionomie ne change pas vraiment. Au contraire, l'écart enfle encore, et atteint les 30 points. Puis les 40 quand Napheesa Collier rentre à son tour en éruption. C'est une fessée.
L'ASVEL n'insiste pas, les Turques déroulant leur basket sans trembler pour s'imposer finalement 52-109. Écart initial entre les deux équipes + absences + fond de jeu inexistant = énorme déroute. Un avertissement pour un club qui a les dents longues, mais il ne faudra pas aborder tous les matchs de la sorte cette saison, pour ne pas voir cette ascension programmée tomber à l'eau.