Bayern Munich - Arsenal (1-0) : les notes de la rédaction de Flashscore
Les notes du Bayern Munich
Neuer 7; Kimmich 6, De Ligt 4, Dier 5, Mazraoui 5; Laimer 5, Goretzka 7; Sané 6, Musiala 6, Guerreiro 7; Kane 5
Les notes d'Arsenal
Raya 5; White 5, Saliba 5, Gabriel 6, Tomiyasu 4; Jorginho 6, Ødegaard 4, Rice 5; Saka 5, Martinelli 6, Havertz 4
Le MVP : Leon Goretzka
En forme ascendante depuis quelques semaines, celui qui est désormais l'un des plus anciens du vestiaire a été époustouflant ce soir. Activité, vista, mais surtout un grand nombre de ballons ratissés et une défense de fer, jusque dans les derniers instants où il a écarté plusieurs situations chaudes. À ce niveau-là, il est indiscutable et indispensable. Si sa tête n'avait pas heurté sa barre au retour des vestiaires, son match aurait été parfait.
Le patron : Manuel Neuer
Il sera le gardien de l'Allemagne à l'Euro. Et malgré ses 38 ans, on comprend aisément pourquoi sur un match comme celui-ci. Pas énormément d'occasions en face, mais à chaque fois, il a répondu présent. Que ce soit sur une vicieuse frappe contrée d'Odegaard, une tentative en force de Martinelli, où de nombreux corners de Saka devant sa cage, il n'a jamais failli, sortant les parades qu'il faut au moment où il faut. Comme depuis 15 ans.
La bonne surprise : Raphaël Guerreiro
Est-ce un latéral ? Est-ce un milieu offensif ? Tuchel avait choisi l'option 2 ce soir, mais peu importe le poste, le Portugais continue de délivrer des prestations solides qui font de lui un élément moteur du Bayern ce soir. Percutant, il a fait bouger la défense adverse, cassé les lignes et bien entendu délivré une galette pour l'ouverture du score de Kimmich. Du bon Guerreiro.
La déception : l'attaque d'Arsenal
Le Bayern avait visiblement un plan défensif : couper Bukayo Saka du ballon. Et cela a été suffisant pour rendre l'attaque visiteuse inefficace durant une grande partie de la rencontre. Le héros du match aller n'a pas eu grand chose à se mettre sous la dent, Odegaard a été trop effacé, Martinelli a manqué de percussion : l'impression que ces joueurs ne se connaissaient pas. Et la doublette Jesus - Trossard, si déterminante en sortant du banc la semaine passée, est cette fois restée pâle. Pas besoin de chercher plus loin l'une des principales raisons de l'échec des Gunners.