Beaucoup d'allant et quelques regrets : deux ans de Génésio à Rennes

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Beaucoup d'allant et quelques regrets : deux ans de Génésio à Rennes

Bruno Génésio lors du match retour face au Shakhtar.
Bruno Génésio lors du match retour face au Shakhtar.AFP
De Marseille à Marseille : en mars 2021, Bruno Génésio avait commencé son aventure rennaise par une défaite au Vélodrome. Deux ans, beaucoup de buts et quelques regrets plus tard, il retrouve l'OM dimanche (21H00), à un nouveau carrefour des ambitions des Rouge et Noir.

Avec 55 % de victoires en une petite centaine de matches, Génésio a fait mieux que tous ses prédécesseurs sur le banc rennais, mais malgré son expérience à Lyon, il n'a pour l'instant pas réussi à entraîner les siens dans un véritable parcours européen. Certes, il leur a permis de développer un jeu attrayant, avec à la clé la saison dernière un record pour le club breton de 101 buts inscrits et le titre de "meilleur entraîneur" de L1 décerné par ses pairs.

"Humainement il est très fort, il parle avec tout le monde, il dit ce qu'il pense de toi et ce dont il a besoin. Et tactiquement aussi, il est très fort", salue Jérémy Doku. Mais si le Stade rennais a atteint son objectif européen ces deux dernières saisons - ce qui n'était pas gagné étant donné que l'équipe pointait à la 10e place à l'arrivée de Génésio le 4 mars 2021 -, il n'a pas réussi à passer un tour de phase éliminatoire sur la scène européenne.

Les jeunes, encore

Frustrés par l'arbitrage en 8e de finale de Ligue Europa Conférence l'an dernier, les Rennais ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes cette saison, où ils ont trop souvent laissé leurs adversaires dans les dernières minutes.

La faute à la jeunesse de l'effectif ? En barrage de Ligue Europa contre le Shakhtar Donetsk, Génésio a ainsi misé sur une charnière 100 % formée à Rennes mais jamais alignée, composée de Warmed Omari, 22 ans et revenu depuis peu d'une longue convalescence, et de Jeanuël Belocian, tout juste 18 ans et à peine plus de 200 minutes en pro dans les jambes.

"La formation est un axe fort, l'un des piliers du club", a-t-il insisté après l'élimination, tout en reconnaissant que Rennes pourrait peut-être bénéficier d'"une proportion joueurs expérimentés/très jeunes joueurs plus équilibrée".

De la même manière, l'adepte des combinaisons flamboyantes et du jeu vers l'avant, qui n'a encore pas connu de 0-0 avec Rennes, a estimé que ses joueurs avaient "encore des choses à apprendre au niveau du vice, de la maturité, pour mieux gérer les fins de match".

"D'autres vertus que le beau jeu"

D'autant qu'avec l'accumulation des blessures, et en particulier l'absence de Martin Terrier, Rennes n'a pas forcément les moyens de flamber.

Leçon retenue dimanche à Nantes, où les Rouge et Noir ont tout fait pour casser le rythme afin de conserver le 1-0. "Il faut savoir montrer parfois d'autres vertus que le beau jeu. La solidarité, la combativité, l'abnégation sont des valeurs très importantes aussi. On ne peut pas faire tout le temps des démonstrations de football", a expliqué Génésio après le match.

"Ce qui est important, c'est l'efficacité. On sait qu'on est jugés uniquement là-dessus. Il faut à la fois s'adapter dans les périodes où on a besoin de se rassurer, et petit à petit tenter de retrouver ce qui a fait notre force", a-t-il précisé vendredi.

"Je n'ai pas envie de me renier", a-t-il insisté, une idée exprimée ainsi par Benjamin Bourigeaud : "On espère qu'on ne sera pas moche tous les week-ends". Mais face à Marseille, l'enjeu sera de taille. Dans une lutte serrée pour les places européennes, Rennes est cinquième, à quatre longueurs du podium. "Ce match peut complètement nous relancer", a insisté Génésio.

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