Ben Yedder voit triple et Monaco fait lourdement chuter Nantes (4-1)
Il ne fallait arriver en retard au stade Louis II ! En à peine 5 minutes, l'AS Monaco menait déjà 2-0 contre le FC Nantes et l'issue de la rencontre ne faisait guère de doute. Corrigés, les Nantais ont été impuissants face cette furia rouge et blanc qui a déferlé avec à sa tête un Wissam Ben Yedder en état de grâce.
Ben Yedder présent sur les 4 buts
D'emblée, Monaco a voulu mettre de la vitesse et Nantes a subi. Sur une remise en touche, l'appel de Caio Henrique a pris la défense adverse de vitesse. Si Ben Yedder a vu sa tentative repoussée par Alban Lafont, le rebond n'a guère été favorable au gardien nantais puisque Breel Embolo n'a plus eu qu'à pousser le ballon de la tête pour ouvrir le score (2e). Assommés, les hommes d'Antoine Kombouaré ont été spectateurs du mouvement initié par Alexandre Golovine, relayé par Embolo et conclu par Ben Yedder, d'un lob piqué du gauche dans un angle fermé (5e).
Un bijou de finesse qui en a appelé un autre, en force et du droit. A la suite d'une récupération du néo-Bleu Youssouf Fofana, Golovine a retrouvé Ben Yedder qui, au point de penalty, a expédié une ogive dans les filets nantais (28e). Après un début de saison délicat, le capitaine du Rocher renoue avec la réussite. Sa belle après-midi s'est clôturé en deuxième période avec un penalty transformé à contre-pied suite à une faute sur Kevin Volland, entré en jeu à la mi-temps (62e).
Kombouaré menacé ?
Le but contre son camp de Caio Henrique à la 78e minute a involontairement atténué la portée psychologique de cette défaite nantaise. En effet, les Canaris restent au-dessus de la ligne de flottaison, avec une différence de -6 contre -7 pour Reims. Seixième avec 7 points, Nantes doit composer avec un calendrier chargé avec la Ligue Europa en milieu de semaine, la perte de Randall Kolo Muani cet été et le mal-être du capitaine Ludovic Blas qui voulait s'engager à Lille et finalement contraint de rester.
Antoine Kombouaré avait pressenti les choses, au point que son aventure dans son club formateur semblait proche de la fin. Malgré les piques répétées en direction de son président Waldemar Kita pour activer le recrutement de forces vives, le Néo-Calédonien est resté. Vu la tournure des événements, il ne serait pas étonnant d'assister à une nouvelle passe d'armes. Et rien ne garantit que Kombouaré aura cette fois la patience suffisante pour rester.