Bernard Laporte se met temporairement en retrait de la FFR... mais reste président
Entre World Rugby qui l'a écarté du poste de vice-président de l'institution mondiale, le ministère des sports, la Ligue Nationale de Rugby qui réunit les clubs professionnels et le comité d'éthique de la FFR, Bernard Laporte a fini par céder, mais a minima.
Condamné mardi à 2 ans de prison avec sursis, 75.000€ d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fontion en lien avec le rugby pour corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêt le président de la FFR notifiera à Amélie Oudéa-Castera, jeudi, sa mise en retrait, conformément à la décision prise par le bureau fédéral de suivre l'avis du comité d'éthique.
Une décision qui devrait déplaire à la ministre des sports qui, dimanche, avait exprimé sa volonté de ne pas vouloir un remplacement temporaire avec un président délégué diriger l'institution, surtout à quelques mois de la Coupe du monde organisée en France. En clair, Bernard Laporte, qui a interjeté appel, est toujours présumé innocent et donc toujours président de la FFR. Manifestement, il ne compte pas démissionner.
Pour l'heure, l'identité du président délégué n'a pas fuité.