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Béryl Gastaldello, olympienne troisième génération

Béryl Gastaldello en janvier 2024.
Béryl Gastaldello en janvier 2024.AFP
En participant à ses troisièmes JO consécutifs, la nageuse française Béryl Gastaldello, fille et petite-fille d'olympienne, poursuit l'incroyable saga familiale.

"Je m'étais toujours dit dans ma tête : ma grand-mère a fait les Jeux une fois, ma mère deux fois. Il faudrait que j'en fasse trois !", déclarait récemment la nageuse de 29 ans en marge d'un stage de l'équipe de France.

C'est chose faite puisque après les Jeux de Rio en 2016 et ceux de Tokyo en 2021, elle a décroché le mois dernier sa qualification pour le grand rendez-vous de Paris, où elle sera engagée sur 100m dos, 50 et 100m nage libre.

Avant elle, sa mère avait participé aux Jeux de Los Angeles 1984 et Barcelone 1992 et sa grand-mère aux Jeux de Rome en 1960.

"C'est une fierté de représenter ma famille", dit-elle. "C'est un gros accomplissement pour moi."

Dans la famille, l'histoire olympique commence avec la grand-mère Amélie Mirkowitch -la mère du père de Béryl- qui débute la natation très jeune avant de décrocher ses premiers titres de championne de France en 1958, à seulement 16 ans.

Deux ans plus tard, elle est sélectionnée pour représenter la France aux Jeux olympiques de Rome sur 200m brasse.

Vient ensuite Véronique Jardin-Gastaldello, la belle-fille d'Amélie, qui s'impose dans les années 1980 comme la meilleure spécialiste française du crawl et du dos. Entre 1980 et 1988, elle décroche en effet 24 titres nationaux.

Trois femmes dans le même sport

Aux JO de 1984 à Los Angeles, elle atteint la finale en relais et participe de nouveau aux Jeux huit ans plus tard à Barcelone, quelques mois à peine après être devenue mère de son premier enfant.

"Trois femmes dans le même sport et dans la même famille, je pense que c'est assez rare", poursuit Béryl.

"C'était déjà une fierté, mais je ne sais pas ce qui s'est passé cette année, j'ai récupéré les équipements de ma mère, de ma grand-mère, ceux de mon père aussi qui a été en équipe de France. J'ai reçu les tenues de 1984, de 1992..."

"C'est sûr que c'est une fierté, mais vraiment, cette année, je le ressens plus que d'habitude, sans doute parce que ma mère n'est plus là", raconte-t-elle, en évoquant sa maman, décédée l'an dernier à l'âge de 56 ans des suites d'une longue maladie.

Avec un tel héritage, on pourrait imaginer que la natation était omniprésente dans le foyer familial. Mais "au contraire de ce qu'on peut penser, on ne parlait pas trop de natation à la maison. Ils m'ont donné beaucoup d'espace", explique-t-elle.

"Des souvenirs mémorables"

Aujourd'hui, et même après le décès de sa mère, la double championne d'Europe en relais continue de découvrir des anecdotes sur sa riche histoire familiale.

"C'est assez drôle, ma mère m'avait dit que mon père notait mes chronos à la télé quand il ne pouvait pas se déplacer sur mes compétitions. Je ne le savais pas, et si je l'avais su, je n'aurais pas été contente! Mais ça aurait été vraiment drôle de voir une vidéo de lui en train de prendre mes chronos..."

Pour ses troisièmes JO, Béryl Gastaldello espère être la première de sa famille à décrocher une médaille, mais ses ambitions ne se résument pas seulement aux résultats.

"J'attends de prendre du plaisir, déjà. Vivre le truc à fond parce qu'on n'a qu'une vie. On l'oublie souvent."

"Donc, le but aussi, c'est de briller. Au niveau des performances évidemment mais aussi de briller l'énergie, la luminosité, de rayonner autour de moi et d'avoir des souvenirs mémorables." Et ainsi continuer à transmettre l'héritage de la lignée Gastaldello.

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