Bleues : Hervé Renard face à son premier grand test face au Canada
Pas la même "saveur" qu'en compétition
Hervé Renard : "Un match de préparation reste un match de préparation. Il faut toujours le disputer de la meilleure des façons, mais ce n'est pas là qu'on remporte des titres. La compétition (le Mondial-2023 cet été, ndlr) a une autre saveur. On est en phase de travail, ce match est important dans ce travail. C'est un match où il y aura peut-être un ou deux essais, mais c'est surtout un match à bien négocier. Les matches internationaux comptent aussi pour le classement FIFA, on ne peut pas s'amuser à faire n'importe quoi".
Eugénie Le Sommer : "Je me sens bien. Ce retour (vendredi avec deux buts après deux ans d'absence, ndlr), c'était beaucoup d'émotion, un sentiment spécial, cela m'a fait du bien. On est déjà tournées vers demain, il faut vite se remobiliser. Bien sûr, je suis prête pour enchaîner".
Le Canada, une "solidité impressionnante"
Hervé Renard : "C'est une équipe championne olympique en titre, qui fait preuve d'une solidité impressionnante, qui est rigoureuse, bien organisée et qui va vite vers l'avant. C'est une opposition de haut niveau, mais nous avons aussi une équipe de haut niveau. A nous de bien nous préparer. C'est une sorte de répétition avant les grands matches de la Coupe du monde. Il faut se rapprocher du "team spirit" du Canada, c'est là-dessus qu'on doit travailler. Les individualités, il y en a beaucoup dans cette équipe de France, mais il faut une cohésion. C'est important de sentir qu'on va dans la même direction."
"Pas satisfait" sur le public
Hervé Renard : "J'ai entendu qu'il y aurait 12 à 15.000 personnes dans un stade qui en fait plus de 20.000. Je ne suis pas satisfait, on n'a pas réussi notre progression. Il faudrait que les gens viennent un peu plus nombreux, on a besoin d'eux. Ces stades, c'est important de les remplir au maximum. Je lance un appel, si des gens ne font rien demain soir, ce serait bien qu'ils viennent au stade".
"Sentir le pouls"
Hervé Renard : (A Clermont-Ferrand vendredi), "J'ai invité Amandine Henry à nous rendre visite. On a partagé un repas hier avec Kadidiatou Diani (blessée, ndlr). C'est important. Je suis là pour réunifier tout le monde, c'est ma façon de faire. Avant de penser à gagner, j'ai besoin de sentir le pouls de ce groupe, le voir évoluer. J'ai besoin de sentir qu'elles se sentent bien. Si jamais j'ai des retours négatifs, je me sens un peu moins bien".
Eugénie Le Sommer : "On se sent déjà très bien qu'il y a une nouvelle dynamique, une différence dans la cohésion, dans les relations staff-joueuses. C'est important car une Coupe du monde, c'est une aventure humaine. On peut aller plus loin en étant uni. Il y a aussi beaucoup d'enthousiasme. Le fait que tout soit nouveau amène aussi un peu de fraîcheur. Il y a beaucoup de joie, tout le monde est content d'être ici".
