C1 féminine : l'OL et le PSG contre deux gros morceaux, Chelsea et Wolfsburg
Même si les deux clubs français, moins brillants en C1 cette saison, ont évité le FC Barcelone - finaliste de trois des quatre dernières éditions (victoire en 2021, défaites en 2019 et 2022) -, les deux doubles confrontations ne seront pas évidentes pour le leader de D1 et son actuel dauphin, tant les joueuses des clubs anglais et allemand, leaders de leur championnat, impressionnent physiquement.
Pour ces chocs européens, le choix du décor est important : les Lyonnaises recevront au Groupama Stadium et les Parisiennes au Parc des Princes, même si les deux enceintes seront certainement loin d'être pleines (plus de 10.000 personnes attendues au Parc). "Jouer au Parc, cela va être quelque chose de beau avec les supporters, donc on se doit de faire un bon match", commente auprès de l'AFP Sakina Karchaoui, la latérale gauche du PSG.
L'année dernière, un record avait été battu : 43.255 spectateurs avaient assisté au Parc des Princes à la demi-finale retour de Ligue des champions face à l'OL (1-2).
Du Camp Nou de Barcelone à l'Emirates Stadium de Londres en passant par Stamford Bridge ou le Stade olympique de Rome, toutes les rencontres de ces quarts de finale auront lieu dans des stades de grande envergure. Dans les deux autres quarts, mardi, le Bayern recevra Arsenal (18h45) et l'AS Rome accueillera le FC Barcelone (21h00).
Arrivées deuxièmes de leur groupe derrière Arsenal, les Lyonnaises vont devoir se frotter aux autres Londoniennes, les Blues de Chelsea et leur armada offensive. Avec notamment Sam Kerr, Pernille Harder et Fran Kerby, des "joueuses de classes mondiales", selon la Danoise Signe Bruun, attaquante à l'OL à l'AFP. La formation anglaise, tombeuse deux fois du PSG en phase de groupes (1-0 et 3-0), dispose également d'une solide défense et n'a concédé qu'un but en phase de poule, contre le Real.
"Je pense qu'il y a de plus en plus de bonnes équipes. Je pense qu'avant, on pouvait dire que Lyon dominait à 100 % toutes les autres équipes, mais depuis quelques années, il y a de plus en plus d'équipes qui peuvent remporter" la C1, a affirmé à l'AFP Signe Bruun.
Une "force physique" avant tout
Pour atteindre le dernier carré, comme lors des trois précédentes éditions (2020, 2021, 2022), les Parisiennes vont, elles, devoir venir à bout de Wolfsburg, place forte du football allemand qualifiée pour son onzième quart de finale consécutif, un record.
Mercredi, l'équipe allemande sera toutefois affaiblie par le forfait de sa star, la milieu défensive Lena Oberdorf, blessée au genou ce week-end. Également sans sa vedette, l'attaquante Marie-Antoinette Katoto, indisponible depuis plusieurs mois, le PSG devra faire beaucoup mieux devant le but que samedi en demi-finale de Coupe de France. Les Parisiennes se sont difficilement qualifiées contre Thonon-Evian-Grand-Genève, seulement quatrième de D2 (1-0).
À la fin du match gagné grâce à un but de Kheira Hamraoui, le coach parisien Gérard Prêcheur a d'ailleurs fait part de son "doute" face à la prestation de certaines joueuses, qui ont terminé deuxièmes de leur groupe en C1. Cette rencontre réveillera certainement le souvenir de la demi-finale du dernier Euro, remportée par l'Allemagne d'Alexandra Popp face à la France de Kadidiatou Diani, l'autre attaquante star du PSG.
"On sait que les équipes allemandes, c'est vraiment une force physique avant tout. Elles sont aussi techniques et tactiques, c'est pour moi une des meilleures équipes au monde", estime la Parisienne Sakina Karchaoui.
Programme des quarts de finale :
Mardi
(18h45) Bayern Munich - Arsenal (retour le 29 mars)
(21h00) AS Rome - FC Barcelone (retour le 29 mars)
Mercredi
(18h45) Lyon - Chelsea (retour le 30 mars)
(21h00) PSG - Wolfsburg (retour le 30 mars)