Ce jour-là : 1er février 2007, les Bleus du handball victimes d'un scandale
À cette époque, les Bleus du handball ne compte "que" deux titres mondiaux. Mais ils se sont déjà installés dans le gratin de leur sport. Plusieurs médailles européennes et mondiales à leur actif, et pour cette édition 2007 des Championnats du monde, un groupe est en train de réellement naître. Celui-là même qui roulera sur la planète les années suivantes.
Mais en demi-finale, c'est le pays hôte, l'Allemagne, qui les attend. Le match sera dantesque, les Bleus domineront, mais sans bénéficier des coups de sifflet. Ce qui n'était qu'une impression - et qui peut parfois être taxé de manque d'objectivité - deviendra réalité en toute fin de deuxième prolongation. Les Allemands mènent d'un but, mais Mickaël Guigou intercepte et égalise juste avant le coup de sifflet final, octroyant aux Bleus le droit de disputer les tirs au but.
Il n'en sera rien. Les arbitres sifflent une faute imaginaire et refusent le but. L'Allemagne s'impose 32-31 et sera sacrée championne du monde. Comme prévu pour Claude Onesta, alors sélectionneur. "C’est une action malhonnête, C’est dommage de ne pas avoir pu défendre nos chances de manière équitable. Toutes les équipes depuis le début de la compétition qui ont joué contre l’Allemagne ont subi un sort de ce type-là.C’est une mafia. Bravo aux organisateurs, les salles sont pleines mais c’est un mondial qui a été organisé en Allemagne et pour l’Allemagne avec la complicité de la fédération internationale." Écoeurés, les Bleus ne finiront même pas sur le podium. Avant d'entamer l'année suivante la dynastie que l'on sait. Peut-être, en réalité, que l'acte fondateur des "Experts" a eu lieu ce jour-là.