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Championne d'Europe en titre, l'OL débute contre Arsenal, outsider en grande forme

Wendie Renard, emblème des Fenottes
Wendie Renard, emblème des FenottesProfimedia
L'Olympique Lyonnais remet son titre européen en jeu à partir de ce mercredi soir (21h) en recevant Arsenal. Malgré un effectif décimé par les blessures et la frustration de ne pas avoir vu leur saison reconnue à sa juste valeur lors de la cérémonie du Ballon d'Or, les Fenottes veulent d'emblée marquer les esprits au Groupama Stadium.

Cinq mois après la conquête d'une 8e Ligue des Champions, l'Olympique Lyonnais remet son titre en jeu à partir de ce mercredi soir, au Groupama Stadium, contre Arsenal (21h). La victoire éclatante contre le FC Barcelone (3-1) en finale à Turin est déjà loin et le duel face au PSG en D1 Arkema a repris ses droits avec 5 victoires en 5 matches de part et d'autre. L'ambition des Fenottes reste intacte mais elle est teintée de doutes par rapport aux nombreuses joueuses blessées et de revanche, après les votes du Ballon d'Or qui ont relégué Ada Hegerberg et Wendie Renard hors du Top 5 final. 

Dix absentes

Sur le plan comptable, l'OL a fait le plein; sur le plan humain, l'infirmerie aussi. Delphine Cascarino est revenue blessée aux adducteurs après la déroute des Bleues contre la Suède (3-0). Avant elle, Ellie Carpenter, blessée au genou en finale de la C1, Griedge Mbock (genou), Vanessa Gilles (adducteurs), Dzsenifer Marozsan (genou), Sara Däbritz (cheville), Catarina Macario (genou), Ada Hegerberg (contusion) et Amel Majri (genou, puis retour de grossesse) ont rempli l'infirmerie. Touchée lors de la victoire lyonnaise à Bordeaux en championnat (3-1), Alice Sombath devrait tenir sa place, à l'inverse de Perle Morroni, au repos pour soigner une alerte aux adducteurs. 

Une situation qui place l'OL dans une position délicate au moment de recevoir Arsenal, quart-finaliste la saison dernière. Beth Mead, 2e du Ballon d'Or, et ses coéquipières sont sur une pente ascendante. Deuxième à la différence de buts de WSL avec 3 victoires en 3 matches, les Gunners sont sur une série de 9 matches consécutifs de championnat sans encaisser le moindre but. De quoi rebattre les cartes, 11 ans après le dernier affrontement entre les deux équipes, en demi-finales. "Nous allons nous confronter à la réalité pour voir où nous en sommes en ce moment, a expliqué Jonas Eidevall, l'entraîneur des cannonières. Quoi qu'il arrive, nous saurons exactement où nous en sommes, ce que nous devons continuer à améliorer et ce que nous faisons déjà bien. J'ai donc vraiment hâte. Lorsque vous jouez en Ligue des champions contre de très bonnes équipes comme Lyon, vous ne pouvez pas penser que vous pouvez jouer un match avec un contrôle total".

La frustration du Ballon d'Or

Les deux clubs ont espéré débuter la semaine sur une bonne nouvelle avec l'attribution du Ballon d'Or. C'est finalement Alexia Putellas qui a décroché la timbale pour la deuxième année consécutive.

Eidevall a valorisé les performances de Beth Mead, meilleure joueuse et meilleure buteuse du dernier Euro remporté par l'Angleterre : "elle a très bien commencé la saison, ce qui montre que ce n'est pas la forme du moment mais la régularité. Sa capacité à performer à ce niveau est si importante. C'est une joueuse de classe mondiale. Je vois ses buts et ses passes décisives. Je vois aussi d'autres choses comme personne et comme joueuse qui sont précieuses pour nous. Quand on voit ses réactions quand on perd le ballon, pour moi, c'est la joueuse la plus rapide que j'ai eu le privilège d'entraîner, dans sa manière d'intervenir et de réagir dans ces situations. Malgré tout son succès, elle est toujours aussi travailleuse et humble. C'est une caractéristique à laquelle j'attache beaucoup d'importance". 

La réaction de Sonia Bompastor, la coach lyonnaise, a été un peu plus offensive, très déçue de constater qu'Ada Hegerberg et Wendie Renard ont terminé respectivement 7e et 8e du scrutin. "Il y aurait beaucoup de chose à dire. Ça interpelle. J’ai revu le processus de vote et pour le Ballon d’Or féminin, ce sont 50 journalistes qui votent. Les votes sont fait en fonction des performances individuelles, palmarès collectif et en dernière lieu le charisme et le fair play de la joueuse. Quand on prend ces trois critères, je suis en droit en tant qu’entraîneure d’estimer que j’ai plusieurs joueuses qui auraient pu prétendre à être au moins dans le Top 5".

Ce premier rendez-vous européen est l'occasion pour les Fenottes de rappeler qu'en dépit des aléas physiques et du manque de reconnaissance, ce sont bien elles qui règnent sur l'Europe et qui comptent bien le rester. 

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