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Chelsea et le casse-tête d'une équipe à bâtir avec 43 joueurs

Julie Marchetti
Cole Palmer
Cole Palmer AFP
Après avoir acheté recruté alors que l'effectif des Blues était déjà bien complet, Chelsea s'apprête à commencer sa saison avec au moins cinquante joueurs. Un beau chiffre en cas de pépin physique, mais aussi un potentiel casse-tête supplémentaire pour Enzo Maresca.

Il fera ses débuts en tant qu'entraîneur du club londonien ce week-end. Et quelle meilleure épreuve que de faire face à Manchester City pour commencer en Premier League pour Enzo Maresca ? Avec à sa disposition un effectif très large, le tacticien italien a l'embarras du choix. Mais cela pourrait s'avérer être un cadeau empoisonné. 

Du nombre...

Début août, Chelsea affichait déjà le nombre XXL de son effectif. Cinquante joueurs - sans compter les prêts, en mesure de représenter les couleurs du club. Ce qui n'est pas commun, mais résulte de la logique d'achat incroyablement menée par les Londoniens depuis un an et demi. Si on rajoute à cette dernière les joueurs en provenance de l'académie, on obtient ainsi le groupe le plus large d'Europe.

Cela constitue avant tout un avantage. En cas de blessure, les postes sont doublés. Mais, cela peut également s'avérer être un handicap. Après tout, chaque joueur compte avoir du temps de jeu et voudra sa place parmi le XI de départ du nouvel entraîneur. Et si aucune vente n'est faite d'ici la fin du mois, et qu'il reste encore autant de monde dans le vestiaire des Blues, tout pourrait s'envenimer. 

Les titulaires en puissance de l'année dernière n'accepteront probablement pas d'être mis sur le banc. Et la compétition peut aussi être source de conflits internes. 

En plus de cela, Maresca doit répondre aux exigences de cette saison d'entrée de jeu. Face à Manchester City, et suite aux 3 défaites et 2 nuls récoltés en matchs amicaux, rien ne promet une belle réponse.

... Mais peu de figures de proue

D'autant plus que seuls Cole Palmer, Marc Cucurella et Enzo Fernandez ont récemment prouvé qu'ils possédaient leur meilleure forme (Euro/Copa América). Si ces trois piliers font office de cadres sur et en dehors du terrain, d'autres posent des questions quant à leur capacité à faire en sorte que l'équipe retourne en Ligue des Champions.

Mykhaïlo Mudryk, par exemple, fait toujours partie de l'effectif, sans avoir vraiment brillé la saison dernière. D'autres, tels que Reece James, Ben Chilwell, Christopher Nkunku, ou Wesley Fofana forment un noyau prometteur, mais risquent des rechutes importantes suite à de longues blessures survenues lors des dernières années.

En ce qui concerne le reste de l'équipe, le niveau est encore à être démontré, voire poli. Des jeunes recrues font partie du groupe (Tyrique George, Armando Broja, Filip Jörgensen, Bashir Humphreys) tandis que d'autres possèdent des qualités n'ayant pas permis de remonter stratosphériquement sur la scène européenne (Raheem Sterling, Axel Disasi, Lesley Ugochukwu). A eux d'élever la cadence pour s'imposer dans un effectif toujours plus fourni. 

L'équipe complète, elle, aura pour grand défi de viser des titres et se battre contre les meilleurs - bien que quantité ne rime pas toujours avec qualité. 

France gouvernement

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