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Clauss : "Sous ce maillot on a forcément envie de jouer le titre"

Eliott Lafleur
Jonathan Clauss le week-end dernier lors du match face à Nice.
Jonathan Clauss le week-end dernier lors du match face à Nice.AFP
Avant son entraîneur, c'est Jonathan Clauss qui s'est prêté à l'exercice de la conférence de presse d'avant-match cet après-midi.

La victoire face au PSG : "Je trouve que l'euphorie est passée, on sait qu'on a fait quelque chose de grand mais il faut déjà se projeter sur la suite. Il faut vite switcher. (...) Quand vous gagnez c'est plus facile de récupérer, il y a l'euphorie de la victoire. Maintenant, on sait que tous les détails sont importants. Il faut prendre cet élan de confiance et de bonheur pour le mettre à profit."

Sa forme : "Les gênes sont complètement parties, je n'ai plus de problème physique, il faut retrouver du rythme maintenant. Il me faudra encore un peu de temps pour retrouver ce gros rythme qu'on doit mettre pendant les matchs. J'ai dit au coach que j'étais prêt."

La récupération : "Tous nos matchs sont extrêmement intenses, on vient d'enchaîner deux gros matchs. On a mis en place des choses pour récupérer le plus possible."

Ses centres : "J'ai toujours travaillé cet aspect en étant formé ailier et latéral. J'adore passer le ballon plus que marquer. J'aime travailler ça. Il faut aussi les buteurs pour bonifier ça."

Le calendrier : "On est assez professionnels pour en discuter avec le staff, pour faire du travail de récupération, on est focus sur nos corps et le travail de l'ombre. Il faut se reposer, bien manger, faire des soins. On est très pros là-dessus. Un jour de plus, un jour de moins... On a une faculté à récupérer vite. Moi, on me dit samedi 21h, je joue samedi 21h."

Bailly : "Son retour va nous faire énormément de bien. Ça n'a pas été évident pour lui sa suspension, on ne s'y attendait pas. Il a eu un peu de temps pour couper, mais il a été ultra-pro. Il travaille autant que les autres. On le voit au quotidien, il bosse énormément, il ne bronche pas, il a toujours le sourire."

Sa finition : "Je me rends compte que je me crée énormément de situations, c'est vrai qu'il y a cet aspect finition que j'ai encore du mal à faire progresser, j'en ai parlé avec Papin, peut-être qu'il me manque un but pour tout changer. Rien n'est acquis, il faut encore que je travaille pour être plus décisif. On en a parlé. J'ai dit que je ne me sentais pas le plus à l'aise du monde devant le but, il m'a dit de régler des petits détails, sur ma façon de me positionner. Mon bilan à mi-saison ? On est très cohérents, on a construit quelque chose de fort avec ce groupe et ce staff. Je l'attendais le premier Classique, je n'ai pas du tout été déçu, l'ambiance était extraordinaire. On veut se dépasser encore plus."

Rongier : "J'ai l'impression qu'on pourrait même le mettre attaquant... Il bosse, il est intelligent, il a une faculté à s'adapter. Il sort des matchs extraordinaires. Il ne rechigne jamais. Je suis fan de ce joueur."

Lens : "Je continue de suivre Lens, évidemment. Le principal adversaire de l'OM c'est nous. On sait que si on fait les choses correctement, on ira loin. Le regard sur Lens est positif."

Clermont : "C'est le type de match qu'il faut gagner pour rester en haut, ce sont des adversaires peut-être encore plus compliqués que mercredi, il faudra être vigilants. On ne veut pas passer à côté. Il faut gagner."

Le public marseillais : "Ça fait pousser des ailes. On a des supporters partout en France, ça me fascine de voir le nombre de supporters marseillais dans chaque stade. On est fier de les rendre fiers."

Le rythme soutenu : "C'est le métier de sportif qui veut ça. On a envie de profiter de chaque moment mais 10h après, il faut se focaliser sur autre chose, c'est un yo-yo émotionnel constant. Il ne faut pas s'enflammer quand c'est trop haut, ni s'enterrer quand c'est trop bas. On est assez grands pour comprendre qu'on a fait quelque chose de grand mais qu'il faut aussi être performant samedi."

Le titre : "Le titre ? Sous ce maillot on a forcément envie de jouer le titre, ça me parait évident et logique. Maintenant est-ce qu'on est taillés pour le titre ? Je ne sais pas. On prend les matchs les uns après les autres. Les autres, on s'en fout comme dit le coach. Ce n'est pas parce qu'on a battu Paris qu'on se dit qu'on finira champions."

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