Comme il y a 25 ans, l'OM doit aller chercher sa finale de Ligue Europa en terres italiennes

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Comme il y a 25 ans, l'OM doit aller chercher sa finale de Ligue Europa en terres italiennes

Les Olympiens aux portes de l'exploit
Les Olympiens aux portes de l'exploitAFP
Tenu en échec au Vélodrome jeudi dernier (1-1), l'Olympique de Marseille se déplace à Bergame pour renverser l'Atalanta.

En 1999, l'Olympique de Marseille s'était déplacé à Bologne après un match nul à domicile (0-0). Dans une atmosphère irrespirable, Laurent Blanc avait dû s'y prendre à deux fois pour transformer le penalty de la qualification (1-1) avant que la fin de match ne bascule dans le n'importe quoi avec, notamment, un coup de tête de Patrick Blondeau à un CRS casqué et les suspensions de plusieurs joueurs clefs (Peter Luccin, William Gallas, Hamada Jambay, Fabrizio Ravanelli et Christophe Dugarry) qui manqueront énormément lors de la finale perdue contre Parme à Moscou (3-0). 

Un quart de siècle plus tard, l'OM doit arracher sa place en finale 250 kilomètres plus au nord, dans un Gewiss Stadium en réfection, ce qui limitera le parcage à seulement 750 personnes. 

Cette fois-ci un but à l'extérieur ne suffira pas pour mettre le cap sur Dublin mais, comme il y a 25 ans, aucune des deux équipes ne sera qualifiée au coup d'envoi. Au Vélodrome, les Olympiens ont nourri des regrets, entre une entame de match trop molle et punie par un but de Gianluca Scamacca, un tir trop croisé de Pierre-Emerick Aubameyang, un deuxième but refusé pour un hors-jeu d'un demi-mètre et une frappe improbable d'Azzedine Ounahi qui a rebondi sur l'équerre de Juan Musso.

Malgré tout, les hommes de Jean-Louis Gasset ont démontré que la Dea était à leur portée. "Je ne pense pas qu'ils nous ont sous-estimé, a tempéré Jordan Veretout en conférence de presse. Il faut dire aussi qu'on a fait le match qu'on voulait faire, presque parfait. Il a manqué la victoire, mais on est l'OM, on a montré qu'on pouvait mettre de nombreuses équipes en difficulté". 

Les Bergamasques achèvent une saison très longue avec une finale de Coppa à disputer et une fin de saison acharnée en Serie A pour conserver a minima la 5e place qualificative pour la Ligue des Champions. Et alors que l'OM a eu une semaine pour préparer ce match retour, l'Atalanta, elle, était à Salerne lundi soir pour gagner avec une équipe remaniée contre la lanterne rouge après avoir été menée au score (2-1). 

Si Gian Piero Gasperini a affirmé que cette Ligue Europa était la priorité de son club, la répétition des efforts pourrait faire son oeuvre ce jeudi soir. 

C'est la 8e fois que l'OM est en demi-finale et le club est invaincu en C3 en 3 confrontations. De quoi insuffler de la confiance. "On a monté le physique de certains pour arriver à un bon niveau, a affirmé Gasset. Les dernières semaines ont été pénibles pour que tout le monde soit prêt physiquement le jour J. Là, on est bien". De quoi se convaincre de pouvoir durer 120 minutes, comme face à Benfica : "on a travaillé les tirs au but, oui, comme on a travaillé beaucoup de choses. On a décortiqué le match aller, où on a regardé les yeux dans les yeux une équipe impressionnante à l'extérieur". 

Avec la volonté de mieux démarrer la rencontre, le coach olympien en est certain : l'OM peut croire en sa bonne étoile. "Je n'ai jamais joué une demi-finale de quoi que ce soit. Une finale encore moins. À mon âge, on peut rêver". Et avec lui tout le peuple marseillais. 

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