Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Contre Brest, l'Olympique de Marseille doit éviter les grosses chaleurs estivales

François Miguel Boudet
Les Phocéens risquent d'avoir chaud au Vélodrome.
Les Phocéens risquent d'avoir chaud au Vélodrome.SEBASTIEN BOZON/AFP
Sous le soleil exactement, l'Olympique de Marseille reçoit le Stade Brestois, auteur d'un début de saison impeccable. Après avoir perdu deux points à Metz dans des conditions improbables, les Phocéens doivent gagner pour se rassurer au Vélodrome et engranger des points dans une période d'adaptation.

Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus que de 18 équipes en Ligue 1 qu'il ne faut pas commencer la saison en plein mois d'août. Comme il était difficile de le prévoir, il fait très chaud et les horaires des matches ne sont pas indiqués pour le sport de haut niveau, sans parler de la sécurité des spectateurs exposés aux risques d'insolation.

Prévue à 17h, la rencontre entre l'Olympique de Marseille et le Stade Brestois a été décalé à 19h, comme ce fut le cas pour Olympique Lyonnais et Montpellier. Une mesure de bon sens qui semble échapper aux dirigeants de la LFP alors que cela altère la qualité du spectacle à un moment clef puisque les négociations pour la vente des droits TV vont bientôt débuter.

Virage en surchauffe

C'est chaud aussi dans les gradins du virage sud du Vélodrome mais dans le virage sud. Le torchon brûle entre les South Winners, situés en haut, et le Commando Ultra' 84 en bas. La pomme de discorde remonte au match retour contre le Panathinaïkos. Les SW sifflent après l'élimination, le CU applaudit, les esprits s'échauffent et ça dégénère.

Un témoin a raconté la scène très couleur locale dans La Provence : "des insultes ont fusé et des mecs du CU ont répondu avec des doigts d'honneur. Quelques membres des Winners sont alors descendus de leur zone, certains avec des béquilles, d'autres avec des gazeuses et j'en ai même vu avec une bouteille de Ricard pour taper les gars. C'était hallucinant !"

Pas royal au VAR

La semaine dernière, l'OM a concédé le nul (2-2) dans des conditions étranges. Alors que le deuxième but olympien a été annulé de manière étrange par la VAR, Stéphane Lannoy, le nouveau patron de l'arbitrage, a expliqué que Jérôme Brisard a eu accès à des images inédites à télévision pour refuser la réalisation de Valentin Rongier : "j'ai regardé le match en direct à la télé et, avec les images proposées, je ne voyais pas de situation de faute sur l'instant. Mais, en regardant les caméras utilisées par le VAR, on voit un contact avéré (...) Il a pris un peu de temps pour se décider car la première image qu'on lui a proposée n'est pas la plus pertinente. C'est la caméra opposée qui le fait basculer. Cela prouve l'intérêt pour l'assistant vidéo de travailler les différents angles".

Un couac pour la compréhension des actions par les téléspectateurs qui n'ont pas décoléré, surtout que les Messins ont ensuite égalisé sur une frappe déviée par Rongier et mené au score après une bévue de Pau López. L'égalisation de Vitinha a été un moindre mal alors que les hommes de Marcelino García Toral disputait leur 4ᵉ match en 2 semaines. 

Avec une semaine complète de travail, des avancées sont donc attendues, aussi bien sur le plan physique que sur le plan du jeu. Les derniers jours ont été agités en ce qui concerne le mercato, entre les potentiels départs de Mattéo Guendouzi, Azzedine Ounahi et, dans une mesure moindre Jordan Amavi courtisé précisément par Brest, ainsi que l'arrivée de Joaquín Correa

"On doit être plus efficace dans les deux surface et encaisse moins de buts. Mais c'est normal d'avoir une marge de progression, on a profité de la semaine pour peaufiner tout ça", a déclaré Marcelino en conférence de presse.

Brest réussit très bien au Vélodrome

Brest avance en eaux moins troubles et au frais. Une victoire contre Lens à domicile (3-2) confirmée par un succès chez le promu havrais (2-1) : voilà un début de saison parfait pour Éric Roy et son équipe. Pour un club qui vise avant tout le maintien, ce départ idéal témoigne d'une vraie osmose collective, représentée par la réussite de Romain del Castillo, auteur de 3 buts et 1 passe décisive. 

"On va jouer dans un stade à Marseille probablement à guichets fermés et dans une grosse ambiance, on le sait. À nous de garder l'état d'esprit qui nous caractérise, peu importe l'adversaire", a déclaré Eric Roy face à la presse.

Avec un calendrier de départ complexe, Brest, qui recevra Rennes pour le compte de la 4ᵉ journée, veut continuer sur sa lancée et n'a pas oublié que, la saison dernière, il avait tenu l'OM en échec à Francis-Le Blé (1-1) à l'aller avant de gagner au Vélodrome (2-1). Les Finistériens restent même sur deux victoires consécutives à Marseille. Vu leur état de forme, la passe de trois n'est pas à exclure.  

"Ce que j'ai envie c'est que l'équipe ne surjoue pas, ne déjoue pas. Je reste en alerte avec les joueurs sur le fait que les 6 points pris ne sont pas une finalité. Même si on est satisfait de notre début de saison, on a des objectifs clairs", a indiqué Eric Roy.

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)