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Contre le Panathinaïkos, Rennes ne peut plus griller de joker

François Miguel Boudet
Les Rennais à Villarreal.
Les Rennais à Villarreal.JOSE JORDAN/AFP
Battu à Villarreal (2-1), le Stade Rennais se déplace sur la pelouse du Panathinaïkos, leader du groupe F. Sur une série de trois défaites de rang toutes compétitions confondues, les Bretons sont dans le dur et doivent se rassurer contre un club qui n'a pas porté chance à l'OM en août.

Rennes est sans filet en Ligue Europa et revenir d'Athènes avec un voire trois points serait bienvenu pour les Bretons. L'équipe de Bruno Génésio n'est pas dans une forme éclatante et, après avoir perdu à Villarreal (1-0), elle a subi deux revers en Ligue 1, contre le PSG au Roahzon Park (3-1) puis à Lorient (2-1). 

Dimanche, l'entraîneur s'est interrogé à haute voix sur les aptitudes mentales de son effectif alors qu'il n'a rien à envier à de nombreuses écuries françaises. "On n’est pas au niveau des ambitions du club, c’est un problème mental. On ne peut pas faire des erreurs répétées comme on le fait, dans le même genre de situations, depuis le début de saison. Il y a le mental et ma responsabilité"

Pour autant, il a aussi constaté une amélioration dans le contenu lors des 45 premières minutes : "le foot est parfois bizarre. La première période est peut-être la plus aboutie en termes de jeu, avec ballon. Il nous a manqué une fois de plus de l’efficacité offensive pour marquer plus de buts et un mental de compétiteur supérieur pour éviter d’être pris sur des dégagements ou des longs ballons".

Comme tant de clubs en position délicate, le milieu de semaine peut susciter un regain de forme et initier un nouveau cycle de performances. Le stade olympique d'Athènes est-il un terrain propice à cela ? Moins enferrée que le stade Apostolos Nikolaidis où l'OM avait été piégé, l'enceinte ressemble nettement moins à un traquenard. Malgré tout, contre une équipe qui a vu son match contre l'Olympiakos arrêté la semaine dernière alors qu'un pétard a explosé à côté de Juankar qui s'échauffait, la mission n'est pas écrite d'avance car le PAO a fait couler le sous-marin jaune à cet endroit (2-0) lors de la 1ʳᵉ journée. 

Rotation en 4-2-3-1 ou équipe-type en 4-3-3 ? 

En Ligue Europa, Génésio a jusqu'à présent privilégié un schéma en 4-2-3-1 alors qu'en Ligue 1, les deux dernières rencontres ont été abordées en 4-3-3. À chaque fois, c'est Bertug Yildirim qui a débuté en pointe, en raison de la blessure d'Arnaud Kalimuendo. Le match avait été une réussite contre le Maccabi Haïfa (3-0). À Villarreal, Goula Doué avait évolué latéral droit à la place de Lorenz Assignon, Baptiste Santamaria était au milieu et Nemanja Matic était entré en deuxième période. 

Alors que Rennes doit remonter au classement en championnat et gagner contre Strasbourg dimanche, Génésio procèdera-t-il à une rotation ou en profitera-t-il pour relancer certains joueurs, à commencer à Warmed Omari qui a certainement dû passer la pire mi-temps de sa carrière à Lorient.

"Vous savez tout le bien que je pense de lui, avait d'emblée expliquer l'entraîneur après le match. J’ai confiance en lui, ça fait partie d’une carrière de se relever, il a du caractère. Il a déjà traversé des périodes encore plus difficiles, notamment à cause des blessures. C’est un joueur sur lequel je compte énormément. Ça arrive de sortir à la mi-temps, ce n’est pas catastrophique. Je n’ai aucun doute sur sa faculté à se remettre de cet épisode malencontreux."

Dans l'attente de la tenue de Villarreal - Maccabi Haïfa dont une nouvelle date n'a pas encore été fixée, Rennes n'a pas les moyens de compter sur ses rivaux pour se remettre en l'endroit. Une défaite serait quasiment synonyme de 3ᵉ place et de reversement en Ligue Europa Conférence

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