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Contre le Real Madrid, le PSG est déjà au pied du mur en Ligue des Champions

François Miguel Boudet
Contre le Real Madrid, le PSG est déjà au pied du mur en Ligue des Champions
Contre le Real Madrid, le PSG est déjà au pied du mur en Ligue des ChampionsProfimedia
Battu à domicile contre Chelsea (1-0), le PSG n'a déjà plus le droit à l'erreur. Contre le Real Madrid, les joueuses de Gérard Prêcheur sont condamnées à ramener un résultat d'Espagne. Car en cas de contre-performance, la campagne européenne pourrait tourner court.

Secoué par l'affaire Diallo-Hamraoui, par la blessure longue durée de Marie-Antoinette Katoto et les désirs de départ de Grace Geyoro, le Paris Saint-Germain a mal débuté la phase de groupes de la Ligue des Champions. A Jean-Bouin jeudi dernier, le vice-champion de France a perdu contre Chelsea, sur un but de Millie Bright (1-0).

Au-delà du résultat, c'est la difficulté des Parisiennes à se faire dangereuses qui a inquiété. Supérieures, les Blues n'ont pas gâché l'opportunité de prendre d'ores et déjà une option sur la qualification. "Offensivement, je trouve que notre niveau technique, même s’il était mieux en deuxième période, ne l’était pas assez pour avoir l’ascendant sur l’adversaire, avait constaté Gérard Prêcheur après la rencontre. C’est là que deux ou trois joueuses devaient hausser leur niveau de jeu pour qu’on y parvienne. On a été en difficulté dans les duels".

Par voie de conséquence, le déplacement à Valdebebas constitue un moment charnière pour le PSG car, dans le même temps, le Real Madrid a logiquement disposé de Vllaznia (2-0). Avec la forte probabilité de voir Chelsea gagner à domicile contre les Albanaises, cela équivaut à une obligation de victoire et l'entraîneur du PSG ne s'est pas voilé la face après ce revers inaugural : "il y a une première pression avec le Real Madrid, on ne va pas se le cacher et on va voir comment la gérer maintenant".

Le Real Madrid sans pression

Par leur expérience et leur statut de demi-finaliste en 2022, les Parisiennes sont favorites, d'autant que la saison dernière, elles avaient remporté leurs deux matches de poule contre les Merengues. Mais en l'état actuel des choses, face à une équipe structurée invaincue en championnat (3 victoires et 1 nul contre Levante, actuel 2e avec un match en plus), rien n'est acquis. "On est obligés de débuter chaque saison avec la volonté de gagner toutes les compétitions", expliquait Angelo Castellazzi dans les colonnes du Parisien avant la réception de Chelsea.

Une deuxième défaite pourrait être une déflagration, même si le calendrier leur est plutôt favorable avec un double affrontement à suivre contre l'équipe la plus faible du groupe. Alberto Toril, l'entraîneur madridista, sait que son équipe n'aura pas de pression : "nous sommes une équipe qui grandit et tous ces matches sont bénéfiques pour savoir où on en est car il faut affronter les meilleures pour les joueuses de franchir un cap". Plus précisément, il s'attend à défier "une équipe vraiment dure, très physique, très rapide, très puissante, qui se déploi très bien dans les espaces. Nous devrons essayer de jouer notre jeu, à notre rythme, en sachant que si nous avons des opportunités, nous pouvons nous approcher de la victoire". Si tel était le cas, la saison europeénne du PSG serait très compromise. 

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