Coupe de France : Les notes d'Olympique de Marseille - Paris Saint-Germain (2-1)
Olympique de Marseille
Pau López (7)
Mbemba (7) Rongier (9) Gigot (8)
Clauss (7) Guendouzi (7) Veretout (7) Kolasinac (7)
Under (9) Sánchez (9) Malinovskyi (8)
Paris Saint-Germain
Donnarumma (6)
Hakimi (4) Marquinhos (3) Ramos (3) Mendes (5)
Danilo (6) Verratti (5) Vintinha (3) Ruiz (3)
Neymar (3) Messi (3)
Le MVP : l'OM
Sortir un joueur marseillais plus qu'un autre serait injuste car les hommes d'Igor Tudor ont proposé un match plein, fait de courses, de pressing, d'intensité à la perte de balle, d'intelligence dans la gestion des temps faibles. La 1re période a été une démonstration de ce que l'OM peut proposer de meilleur, hormis sur cette faute d'inattention qui a coûté l'égalisation. Cependant, ce but a empêché de cogiter sur le plan à adopter par la suite. L'équipe olympienne a certes baissé de pied physiquement en 2e période mais c'est au moment où le PSG aurait dû prendre l'ascendant que les Phocéens ont été réalistes. Quelques jours après les doutes entourant ses capacités à faire franchir un cap à ses joueurs dans les gros matches, Tudor a balayé tout ça sous la forme d'une rafale de Mistral. Un bel hommage à Miroslav Blazevic, décédé aujourd'hui et source d'inspiration pour tous les entraîneurs croates.
Le Patron : Valentin Rongier
Leo Balerdi et Nuno Tavares forfaits, l'ancien Nantais a été catapulté dans l'axe de la défense à 3. Cette innovation a été pertinente car Rongier a apporté son calme, son sens de l'anticipation et sa lucidité tactique. Appuyé par Chancel Mbemba et un Samuel Gigot auteur de son meilleur match sous les couleurs marseillaises, le capitaine de l'OM a été excellent et ajoute une corde supplémentaire à son arc.
La Bonne Surprise : Issa Kaboré
Quand Sead Kolasinac, essoré, est sorti et qu'il a laissé sa place à l'inexpérimenté Issa Kaboré, droitier qui s'est retrouvé à gauche, grande était la crainte de le voir nager dans un costume trop grand. Il n'en a rien été, bien au contraire. Volontaire, précis dans ses interventions, jamais mis en défaut, intelligent au moment de combiner et de temporiser, le Burkinabè a été à la hauteur de l'événement et même davantage.
Le Déception : Lionel Messi
Une allégorie du PSG. Si sa frappe contrée a amené le corner de l'égalisation de Sergio Ramos, l'Argentin a semblé absent du match. Guère impliqué, il a marché, a essayé sans persévérer. Pour Christophe Galtier, il faut espérer que les têtes étaient déjà au Bayern la semaine prochaine et que ce 1/8 n'était pas si important pour le champion de France. Car vu le niveau d'engagement proposé au Vélodrome, les prochains jours seront médiatiquement très lourds.