Coupe du monde de basket : les clés de la victoires des Bleues sur l'Australie
Fort logiquement, les Françaises n'étaient pas favorites de leur première rencontre dans cette Coupe du monde. Et pourtant, elles ont déjoué les pronostics. Un succès absolument mérité 70-57 contre l'Australie, qui tient en trois points.
Une défense de fer
Rien à dire, les Bleues étaient à la hauteur de l'évènement. Les Australiennes ont bien eu quelques shoots ouverts, mais ont affiché une adresse catastrophique : 26.1 % de réussite !
La raison, une pression incessante des Françaises qui ont parfaitement coupé les lignes de passe et forcé des mouvements de balle aléatoires de la part des locales. Ce qui leur a octroyé pas moins de 11 interceptions.
Résultat, une seule Australienne à plus de 10 points, et un manque d'inventivité des Aussies au shoot qui est une des raisons de la défaite. Et ce alors même que les locales ont outrageusement dominé la bataille du rebond (48-36).
Une variété jubilatoire
Les Bleues elles-mêmes n'étaient pas spécialement en réussite longue distance (6/18), mais hormis Alexia Chartereau, elles n'ont pas insisté dans le domaine. Au contraire, elles se sont attachées à varier leurs attaques.
Et avec réussite. Les tirs à mi-distance de Sarah Michel ou encore les attaques du cercle par Marine Fauthoux ont été un cauchemar pour les Australiennes.
Sans compter que toutes les joueuses ont apporté leur pierre à l'édifice. En ne se reposant pas sur une seule joueuse (même si la tentation était grande, voir plus bas), cinq joueuses françaises ont shooté à + de 50%, contre une seule Australienne.
Gabby Williams superstar
Quel match ! Alors qu'elle n'a pas fait la préparation du Mondial avec les Bleues, puisque engagée dans les playoffs WNBA, Gabby Williams a crevé l'écran aujourd'hui.
Une feuille de stat' de feu (23 points à 10/15 au tir), une activité de tous les instants, et ce shoot longue distance à quelques encablures de la fin de partie, qui a mis le couvercle sur le succès français.
Une pièce d'histoire de surcroît, puisqu'aucune Française n'avait inscrit autant de points dans un match de Coupe du monde depuis 1994. On la savait en forme, on n'imaginait pas qu'elle serait aussi dominante.
Sarah Michel résume parfaitement la performance de sa coéquipière.