Coupe du monde féminine : les présentations des matches de ce jeudi

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Coupe du monde féminine : les présentations des matches de ce jeudi

Samantha Kerr lors de la rencontre face à la France.
Samantha Kerr lors de la rencontre face à la France.AFP
Ce jeudi, c'est le grand jour ! La Nouvelle-Zélande et l'Australie, qui organisent la Coupe du monde féminine, entrent lice de jeudi. Dans le groupe A, les Football Ferns affrontent la Norvège tandis que, pour le compte du groupe B, les Matildas seront opposées à la République d'Irlande.

Groupe A : Nouvelle-Zélande - Norvège (9h)

Les Football Ferns ont droit à une entrée en matière relevée contre des Norvégiennes en quête de rachat après un Euro 2022 achevé dès la phase de groupe, marqué notamment par une raclée reçue contre l'Angleterre (8-0). 

Pour Hannah Wilkinson, 115 sélections au compteur, c'est le moment de profiter d'un événement majeur à la maison : « nous sommes une équipe qui doit souvent voyager très loin et qui n'est suivi que par un petit groupe de supporters »

Un match qui sera encore plus spécial pour la gardienne Vic Esson qui a évolué en Norvège, à Avaldsnes. Arrivée en 2013 après un passage à l'université de Texas Tech, elle est rentrée au pays au bout de 6 semaines... pour mieux revenir.

« C'était une petite ville, a-t-elle expliqué à Stuff. J'y suis allée en janvier, c'était absolument glacial. Le climat, la barrière de la langue, le changement de football, la surface sur laquelle nous jouions, une surface assez dure en tant que gardienne de but. Il y a eu beaucoup de changements en très peu de temps. J'ai résilié mon contrat et e ne regrette pas du tout cette décision. Cela m'a permis de rentrer chez moi après avoir passé environ six semaines en Norvège. Cinq ans plus tard, je me suis dit que j'étais vraiment prête ».

Pour les Gresshoppene (les sauterelles), il s'agit de redorer leur blason et d'au moins arriver en 1/4 de finale comme lors de la précédente édition en France où elles avaient été sorties par... l'Angleterre (3-0). À l'époque, Ada Hegerberg était en retrait de la sélection. La première Ballon d'Or a manqué son retour l'an dernier et ne compte pas passer à côté cette fois-ci. Championne du monde en 1995, la Norvège veut redevenir une nation d'envergure. Avec 9 victoires et un nul, 47 buts inscrits et seulement 2 encaissés lors de la phase de qualification, elle n'a pas fait dans le détail. 

La joueuse à suivre : Caroline Graham Hansen

L'ailière du FC Barcelone est ce qui se fait de mieux en la matière. Ses problèmes cardiaques, survenus en novembre 2021, sont bien derrière elle. Remarquable lors du Mondial 2019, le Blaugrana s'est installée en Liga F et a empilé les trophées depuis son arrivée il y a 4 ans. Sens du crochet et de la passe dans le bon tempo, elle est, à 28 ans, une référence chez les Gresshoppene. 

Groupe B : Australie - République d'Irlande (12h)

Éliminée en 1/8 de finale en 2019 à l'Allianz Riviera de Nice, les Matildas sont attendues par tout un peuple. Contre les Bleues lors du dernier amical avant leur entrée en lice (1-0), plus de 50000 personnes ont garni les tribunes du Marvel Stadium de Melbourne. A cette occasion, elles ont montré qu'elles étaient prêtes et, outre la victoire (1-0), elle ont proposé un contenu solide et agressif et ce n'est pas la cheville de Selma Bacha qui dira l'inverse. 

Dixième au classement FIFA, l'Australie est dirigée par Tony Gustavsson, coach suédois passé par Tyresö mais a surtout était un adjoint couvert de succès avec les États-Unis puisqu'il a conquis le Graal en 2015 et 2019. En conférence de presse, il s'est montré confiant malgré le fait que l'Accor Stadium sera bondé, avec près de 83000 supporters entièrement acquis à la cause de Matildas.

« Nous respectons l'Irlande qui a eu de bons résultats ces derniers temps, mais c'est notre moment.  Nous avons eu le temps de réfléchir à ce à quoi ressemblera ce jeu. Si vous regardez les matchs de l'Irlande ces derniers temps contre les meilleures équipes, il n'y a pas de coïncidence, elles ont été vraiment fortes au début de la première et de la deuxième mi-temps. Mais ce n'est pas non plus un hasard si elles ont encaissé des buts tard dans chaque période. Chaque équipe apporte de nouveaux défis, mais si nous pouvons jouer notre jeu, nous pouvons nous adapter ».

Passée par les barrages après avoir terminé 2e de son groupe derrière la Suède puis battu l'Écosse (1-0), la République d'Irlande dispute sa première grande compétition internationale. Leur préparation a été marquée par une victoire contre la Zambie (3-2) et défaite contre la France (3-0) malgré une première période valeureuse. La 24e nation mondiale a défrayé la chronique lors de son ultime galop d'essai, à huis clos, contre la Colombie. Face à des Cafeteras agressives et suite à la blessure au tibia de Denise O'Sullivan, l'une des joueuses majeures de cette équipe irlandaise, le match non-officiel est arrêté après à peine plus de 20 minutes. 

La joueuse à suivre : Samantha Kerr

LA star australienne par excellence. Buteuse d'expérience avec Chelsea depuis 2019, elle est, à 29 ans, le symbole d'une équipe revancharde. Elle-même n'a pas oublié son tir au but manqué contre la Norvège en 1/8 de finale il y a quatre ans. Avec 63 buts en 120 sélections, elle est l'atout numéro des Matildas. Surtout, elle sait le poids sur ses épaules et de ses coéquipières.

"Bien sûr, tout le monde en Australie a beaucoup d'attentes, a-t-elle expliqué en conférence de presse. J'essaie d'en tirer profit. Je sais ce qu'on attend de moi de la part de mon entraîneur et de mon équipe et c'est tout ce qui compte vraiment en ce moment. En tant qu'équipe, nous devons simplement vivre le moment présent. Nous en avons parlé brièvement : c'est normal de se sentir nerveux, c'est normal d'être intimidé par la foule. C'est la vie, c'est le football".

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