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"J'attendrais l'Autriche pour me montrer optimiste", a admis Charles Leclerc

Flashscore
La Ferrari de Charles Leclerc.
La Ferrari de Charles Leclerc.Profimedia
L'équipe de Maranello semble plus optimiste après la bonne performance en course lors du GP du Canada, mais les pilotes et les ingénieurs sont conscients que les caractéristiques du circuit peuvent avoir caché des défauts.

Ferrari a quitté le Grand Prix du Canada sans podium, mais avec une bouffée d'optimisme due à son rythme en course, finalement presque celui des leaders. Une performance qui leur a permis de passer de la dixième et onzième aux quatrième et cinquième places. Le mérite va également à une bonne stratégie d'arrêts.

Leclerc a semblé satisfait et retrouvé le sourire : "Le feeling avec la voiture était meilleur qu'en première partie de saison... c'est donc positif. Mais la quatrième place n'est pas celle que nous voulons. Nous avons envie de nous battre à nouveau pour la première place", a souligné le pilote.

Charles Leclerc a enfin retrouvé le sourire
Charles Leclerc a enfin retrouvé le sourireAFP

Des défauts masqués par le circuit ?

Le directeur de l'équipe, Fred Vasseur, a également déclaré que "l'équipe va dans la bonne direction" et qu'à Barcelone, ils ont enfin compris où intervenir. Tous deux mettent cependant en garde contre des attentes excessives. En effet, les caractéristiques du circuit canadien sont parfaites pour masquer les défauts de la voiture : des virages lents et une surface peu abrasive ont permis à Ferrari d'éviter l'écart de vitesse dans les virages et l'utilisation excessive des pneus.

On en saura plus lors du prochain GP d'Autriche, dont le week-end est programmé du 30 juin au 2 juillet : "Les sensations étaient bonnes, mais ce circuit est très spécial", a affrimé Leclerc, " j'attendrais donc l'Autriche pour espérer confirmer les sensations de ce week-end".

Carlos Sainz
Carlos SainzAFP

Carlos Sainz va dans le même sens : "Notre rythme en Autriche dépendra aussi des caractéristiques du circuit. Il varie beaucoup en fonction de cela. Nous avons vu que dans des endroits comme Monaco ou le Canada, nous sommes plus forts que dans des endroits avec des virages à grande vitesse comme Barcelone, où nous avons plus de mal. Je pense que notre compétitivité variera", a soutenu l'Espagnol.

Il ne reste donc plus qu'aux Tifosis à attendre et croiser les doigts. Avec un peu plus d'espoir cette fois.

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