Ralf Schumacher donne un conseil à Red Bull : "Carlos Sainz serait la bonne recrue"
Avec la voix que lui confère son patronyme, Ralf Schumacher prend plaisir à analyser l'actualité de la Formule 1. Il en a récemment profité pour attaquer vertement Checo Pérez et louer la saison de Carlos Sainz.
"Candidat en 2025 ? Eh bien, je ne pense pas qu'il le sera à nouveau. Je suis presque sûr que Sergio Pérez n'aura pas d'autre chance", a déclaré l'Allemand sur Sky. "Vous l'avez encore vu ce week-end : si tout se passe bien, il peut se rapprocher de Verstappen pendant un court laps de temps, mais ensuite, en course, vous pouvez voir qu'ils sont deux mondes à part avec la même voiture", a-t-il ajouté, à propos des divergences du Mexicain avec son coéquipier.
Pour Ralf, la situation sportive chez Red Bull est intenable pour l'avenir : " Une équipe ne peut pas se permettre cela à long terme, donc le partenariat prendra définitivement fin. Qui sait quand. S'il continue à conduire comme ça, ce ne sera pas pour cette année, mais il sera définitivement sorti à la fin de l'année, j'en suis presque sûr", a-t-il déclaré.
C'est là que, selon Schumacher, le seul qui semble capable de battre Mad Max entre en jeu :"Carlos Sainz est sur le marché, Fernando Alonso est sur le marché. De nouveaux jeunes peuvent aussi arriver, beaucoup de choses restent à décider aussi avec les changements internes dans l'entreprise, qui bien sûr pourraient aussi influencer le duo de pilotes, mais pour l'instant je dirais que Verstappen continuera l'année prochaine, même si Mercedes aimerait le signer. Pour moi, après la dernière course (GP du Japon), ce serait Carlos Sainz qui signerait pour Red Bull", a-t-il expliqué.
"Carlos a l'habitude de s'asseoir à côté de personnes fortes. Et le temps de Verstappen là-bas se terminera aussi à un moment donné. Carlos le sait, et un pilote de course croit toujours qu'il est le meilleur, sinon il ne serait pas pilote. Il croit qu'il peut le battre. Et il y a une chose qu'il ne faut pas sous-estimer : il a une grande intelligence de la course. La seule question est de savoir comment il se débrouillera avec la voiture, s'il sera capable de conduire ces voitures qui ont plus de survirage que de sous-virage, ce que Verstappen aime, et si elles lui conviennent ", a-t-il conclu, ne tarissant pas d'éloges sur l'Espagnol.
