Vu d'Espagne : la F1 est un cirque et Las Vegas n'en est qu'un nouvel exemple
Le "cirque de la Formule 1" est une expression habituellement utilisée de manière polie pour parler de ce sport automobile, mais depuis quelque temps, elle peut être utilisée de manière totalement péjorative sans crainte de représailles.
En effet, le championnat du monde de F1 n'est plus qu'un défilé de clowns et de trapézistes, dont les patrons ne cherchent qu'à tirer profit. L'intégrité des pilotes et de la compétition n'a pas d'importance, tant que ceux qui sont au sommet font en sorte que le spectacle soit à leur goût.
Ce que nous avons vu à Las Vegas depuis la première séance d'essais libres n'est qu'un nouvel exemple d'un sport pourri jusqu'à la moelle. Si ce n'est pas le cas, il suffit de demander à Carlos Sainz, dont la vie a été mise en danger et qui recevra une pénalité à cause d'une erreur, de la part de la toute-puissante FIA.
Tous les grands patrons de la Formule 1 ont commencé la saison en montrant clairement que l'argent passait avant tout. Il suffit de regarder le calendrier qu'ils ont mis en place : plus de grands prix, plus de kilomètres à parcourir et plus de pollution que jamais…
Et, puis il y a eu les brûlures, les coups de chaleur et les évanouissements au Qatar, un autre pays qui veut accueillir une multitude d'événements sportifs sans se soucier de l'intégrité des professionnels. Le plaisir est réduit, mais les comptes en banque de certains sont engraissés.
Finalement, ce sont ceux qui font le spectacle sur les monoplaces qui en pâtissent. Finalement, Sainz n'a fait que casser sa voiture, mais cela aurait pu être bien plus grave. La Formule 1 est un produit dépassé dans son format actuel. Elle manque de transparence et les courses ne sont pas divertissantes.
Si l'on part du principe que ce sport est, à la base, un spectacle, de nombreuses choses devraient être changées. Mais, cela n'arrivera pas tant que les patrons resteront les mêmes. Alors, vive Las Vegas !