Mathieu Van der Poel a obtenu "le meilleur résultat possible", sur Liège-Bastogne-Liège
"C'est un super résultat. Je suis réaliste. Lorsque Pogacar est dans un bon jour, je ne peux pas le suivre, même avec mes meilleurs jambes. Il était impressionnant encore aujourd'hui. Il n'y a pas de honte à avoir, chacun ces courses", a commenté le Néerlandais, vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix cette année.
"Ma saison de classiques était déjà réussie. Il y a des meilleurs grimpeurs que moi, ça ne veut pas dire que je ne gagnerai jamais cette course. Mais ça restera toujours une mission très compliquée", a ajouté le champion du monde, plus lourd que les purs grimpeurs.
Interrogé sur la possibilité de changer sa préparation pour cibler spécifiquement la Doyenne, quitte à sacrifier les autres classiques, il a répondu que ce ne serait pas pour tout de suite.
"C'est une option mais je me concentre d'abord sur les courses qui me conviennent le mieux, le Tour des Flandres et Roubaix. Tout changer pour avoir une chance de gagner Liège, ce ne sera pas pour les années qui viennent", a-t-il dit.
Dimanche, il a été ralenti par une chute devant lui qui l'a obligé à fournir un gros effort.
"J'étais à l'arrière du peloton car j'étais en train de me débarrasser de mes jambières et de vêtements. C'est alors que la route a été bloquée par la chute. J'ai dû fournir de gros efforts pour revenir. J'étais content de recoller mais les jambes tiraient déjà un peu."
Mathieu Van der Poel, qui dit avoir "peut-être sous-estimé la décompression après Roubaix", était ravi de partir désormais en vacances, à Dubaï.
Il réfléchira ensuite à la suite de sa saison et notamment quels seront ses plans pour les Jeux Olympiques de Paris où il pourrait cumuler VTT et route, même si ça ne semble pas être la tendance.
"J'aime toujours le VTT mais je n'ai pas forcément envie de courir deux lièvres à la fois et de tout perdre. On verra, je ne sais pas encore", a-t-il indiqué, laissant entendre qu'il pourrait se concentrer sur la route à Paris.