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Le Néerlandais Arvid de Kleijn remporte la 2e étape du Paris-Nice

Avec AFP
Le Néerlandais Arvid de Kleijn sur le podium après la 2e étape.
Le Néerlandais Arvid de Kleijn sur le podium après la 2e étape. AFP
Le Néerlandais Arvid de Kleijn (Tudor) a remporté la deuxième étape de Paris-Nice à l'issue d'un sprint massif lundi à Montargis (Loiret).

À quelques jours de son trentième anniversaire, le sprinteur de l'équipe suisse s'est offert avec un peu d'avance un magnifique cadeau avec cette douzième victoire, la première à ce niveau, à l'issue d'un sprint massif impressionnant de maîtrise.

Bien emmené par ses coéquipiers, dont le vétéran italien Matteo Trentin, il a devancé le Néo-Zélandais Laurence Pithie, qui s'empare du maillot jaune après avoir déjà pris la troisième place lors de la première étape.

Le vainqueur de la veille, Olav Kooij, un autre Néerlandais, n'était pas présent dans un final chaotique, même sans chute, avec une succession de vagues à donner des sueurs froides, après une journée pour le reste tranquille.

"J'avais été proche de la victoire à plusieurs reprises cette saison", a commenté De Kleijn, auteur de quatre deuxièmes places en 2024. "C'est génial de gagner ici. C'est ma première victoire sur une course World Tour, la plus belle de ma carrière. J'attendais ça depuis des années", a-t-il commenté.

Du haut de ses 1,71 m, De Kleijn n'est, comme son nom l'indique, pas le plus grand des sprinteurs. Ni "le plus jeune", comme il l'a rappelé, surtout vu les standards de précocité désormais en vigueur dans le peloton.

"Je suis un coureur à maturité lente, c'est sûr. J'ai aussi connu des problèmes de genou qui m'ont laissé sur la touche pendant un an. Mais je continue à progresser, tout comme l'équipe", a-t-il insisté.

Pour l'ambitieuse formation Tudor, qui navigue actuellement en deuxième division et a été invitée sur ce Paris-Nice, ce succès tombe comme une bénédiction.

Pithie: "c'est assez cool" 

"C'est super important pour l'équipe, c'est le premier succès de l'année et il arrive dans une course très huppée", s'est félicité Matteo Trentin, triple vainqueur d'étape sur le Tour de France dont l'expérience et la puissance ont été essentielles dans l'emballage final.

"Matteo savait exactement ce qu'il fallait faire, il nous a dit dès ce matin quel côté il fallait prendre. Pendant le sprint, il nous a dit de rester calme et il m'a emmené dans un fauteuil", l'a remercié De Kleijn.

Un autre sprinteur avait le sourire le long des canaux de Montargis, "la Venise du Gâtinais": le Néo-Zélandais Laurence Pithie de l'équipe Groupama-FDJ qui est, à 21 ans, l'un des jeunes sprinteurs les plus prometteurs du peloton.

"Je ne m'attendais pas à revêtir le maillot jaune ici, c'est assez cool", a-t-il expliqué après avoir mis de longues secondes à réaliser qu'il allait endosser la tunique de leader, au cumul des meilleurs places, à égalité de temps avec le Néerlandais Olav Kooij et le Danois Mads Pedersen.

La troisième étape mardi proposera le premier grand rendez-vous pour le classement général de "la course au soleil" avec un contre-la-montre par équipes de 26,9 km à Auxerre sur un parcours plutôt exigeant et technique.

L'occasion pour les grosses armadas de creuser un premier écart, que ce soit l'équipe Soudal-Quick Step du champion du monde du chrono Remco Evenepoel, la formation Bora-Hansgrohe du champion olympique Primoz Roglic ou Ineos d'Egan Bernal.

Comme l'année dernière, le temps sera pris sur le premier coureur franchissant la ligne (contre le troisième d'habitude), une originalité des organisateurs inaugurée en 2023 à Dampierre-en-Burly où l'équipe Jumbo-Visma de Jonas Vingegaard s'était imposée.

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