"C'était un gros pari d'être sur le Tour", souligne Cavendish
"J'ai du mal à y croire. Quand je suis reparti, c'était vraiment un gros pari d'être là, sur le Tour de France. On a parié qu'on pouvait gagner au moins une victoire d'étape. C'est un grand pari de la part d'Alexandre Vinokourov mon boss, celui de mon équipe", a déclaré à l'arrivée le sprinteur de 39 ans, qui compte désormais une victoire de plus que le grand Eddy Merckx sur le Tour.
"Les mecs ont bien improvisé, m'ont mis dans une superbe position, j'ai été capable de gagner", a commenté le coureur de la formation Astana.
"Tout le monde a tout donné, c'est tellement de petits détails qui viennent s'ajouter pour arriver ici. Une étape ça peut faire toute une carrière et moi j'ai toujours eu besoin d'en gagner une de plus", a-t-il ajouté.
À l'arrivée, Cavendish a été félicité par la moitié du peloton, avant de tomber dans les bras de sa femme et de ses enfants. "Ils sont arrivés hier, c'est un super timing, c'est incroyable qu'ils aient été là pour le voir", s'est-il réjoui.
En difficulté lors des premières étapes en Italie, le "Cav" s'est accroché pour écrire l'histoire mercredi dans l'Ain : "pas besoin de se flatter l'ego à essayer de rester avec le peloton. On s'en moque que les gens disent: il est rincé, il finira pas. Il faut juste montrer ce qu'on sait faire, gérer et donner le meilleur pour arriver à saisir cette opportunité."
Une nouvelle chance de victoire se présentera dès ce jeudi du côté de Dijon pour le sprinteur de l'île de Man. "On va essayer, chaque sprint où on aura l'occasion d'aller, on ira. C'est le Tour de France quand même. Ce n'est pas seulement la plus grande course cycliste du monde, c'est le plus grand événement sportif du monde pour moi", a-t-il conclu.