Départ inédit, arrivée historique : cinq choses à savoir sur la 111ᵉ édition du Tour de France

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Départ inédit, arrivée historique : cinq choses à savoir sur la 111ᵉ édition du Tour de France

Pogacar et la toile de fond : Florence.
Pogacar et la toile de fond : Florence.ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP
Premier départ d'Italie, arrivée historique à Nice, un contre-la-montre le dernier jour : cinq choses à savoir sur le Tour de France 2024 qui s'élance samedi à Florence sous la menace du Covid et avec les élections en France en toile de fond.

Premier départ d'Italie, le 26ᵉ de l'étranger

Pour la première fois depuis la création de l'épreuve en 1903, la Grande Boucle partira d'Italie, un oubli enfin réparé pour cette nation historique du cyclisme et voisine de la France. Ce sera le 26ᵉ lancement de l'étranger en 111 éditions, le troisième d'affilée après Copenhague en 2022 et Bilbao cette année.

Les organisateurs revendiquent ces départs à l'étranger qui rapportent gros et participent au rayonnement international de l'épreuve. Ils permettent aussi de décharger les forces de l'ordre en France l'année des JO à Paris. En 2025, le départ aura lieu à Lille avant de repartir à l'étranger l'année suivante, à Barcelone.

Une arrivée historique à Nice

Après deux arrivées à Ville d'Avray, dans les Hauts-de-Seine, en 1903 et 1904, le Tour de France s'est toujours terminé à Paris, au Parc des Princes (1905-67), au vélodrome de la Cipale (1968-75) et depuis 1975 sur les Champs-Élysées.

La proximité des JO de Paris à partir du 26 juillet, soit cinq jours après l'arrivée du Tour, a poussé l'édition 2024 hors de la capitale. Pour l'accueillir, le choix de Nice s'est imposé rapidement. Il fallait une grande ville qui "rayonne" et la cité azuréenne a l'habitude de travailler avec les équipes d'Amaury Sport Organisation (ASO), notamment pour l'arrivée chaque année de Paris-Nice et le départ du Tour de France 2020.

Mais en 2025, pour les 50 ans de la première arrivée sur les Champs Élysées, "on sera bien de retour" sur la célèbre avenue parisienne, souligne le patron du Tour Christian Prudhomme.

Un contre-la-montre pour finir, 35 ans après Fignon-Lemond

Au lieu du traditionnel critérium suivi d'un sprint sur les Champs-Élysées, la dernière étape aura cette année un enjeu sportif fort, voire décisif pour les coureurs du classement général avec un contre-la-montre individuel de 35 km très exigeant entre Monaco et Nice.

Ce sera la première fois que le Tour s'achève sur un chrono depuis le dénouement mythique de 1989 lorsque Laurent Fignon avait perdu le maillot jaune pour huit secondes sur les Champs-Élysées face à Greg Lemond. "L'histoire ne se répète pas, mais elle bégaye parfois", insiste Christian Prudhomme qui rêve de revivre le même suspense à Nice.

Deux jours avant, le Tour passera par la route goudronnée la plus haute de France avec la cime de la Bonnette, perchée à 2 802 m d'altitude dans le massif du Mercantour.

Un Tour de France en pleines élections

Percuté par les législatives anticipées, le Tour de France est rattrapé par la situation politique qui pourrait changer durablement le visage du pays et oblige ses organisateurs à s'adapter. Pour le premier tour dimanche, la course sera encore en Italie. "L'impact porte surtout sur le deuxième tour le 7 juillet, où on sera à Troyes pour la fameuse étape des chemins blancs", expose M. Prudhomme.

Fort de l'expérience du second tour des départementales et régionales en 2021, les organisateurs y ont réajusté leur dispositif en facilitant les passages pour ne pas perturber les opérations de vote dans des villes souvent cadenassées par le passage du Tour. Interrogé sur la perspective de voir l'extrême droite aux commandes, M. Prudhomme dit seulement : "on verra le résultat des élections. Je ne peux rien dire d'autre."

La menace du Covid

Particulièrement exposé dans ce sport d'endurance ultra engagé, le peloton est une nouvelle fois sous la menace du Covid qui a conduit plusieurs coureurs au forfait (Kuss, Geoghegan Hart) et a même frappé le grand favori, Tadej Pogacar, il y a une dizaine de jours.

"C'était juste un rhume qui est passé assez vite, a dit le Slovène jeudi. Le Covid n'est plus aussi virulent qu'avant, surtout si vous avez déjà eu le virus avant."

Il n'empêche que la résurgence de la maladie inquiète les coureurs. Le Belge Remco Evenepoel par exemple, a remis le masque pour ses obligations protocolaires. Mais à ce stade, il n'est pas question de ressortir un quelconque protocole sanitaire, comme au plus fort de l'épidémie.

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