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Le billet d'humeur de la 7e étape : le Cav' se rebiffe et touche presque le grisbi

François Miguel Boudet
Mark Cavendish rêve d'une 35e étape sur le Tour
Mark Cavendish rêve d'une 35e étape sur le TourAFP
La porte de l'Histoire du Tour s'est entrouverte à Bordeaux pour Mark Cavendish mais Jasper Philipsen lui a claquée sur les doigts. Mais pour ceux qui en doutaient, même à 38 ans, le Britannique est toujours capable de jouer les premiers rôles dans les arrivées massives.

S'il y en a un qui a dû être heureux du succès de Jasper Philipsen à Bordeaux, c'est bien Eddy Merckx. Quand Mark Cavendish a surgi de nulle part pour lancer son sprint, le Missile Manx a surpris tous ses collègues. Anticiper pour vaincre, l'idée était excellente pour celui qui restait encore le dernier vainqueur à Bordeaux, en 2010. Un retour vers le futur quasi-parfait. Car le Belge, lancé plein cadre, a senti le courant d'air. Lucide, il a remis un coup d'accélérateur pour l'emporter sans discuter. Finalement, le compteur de l'insulaire reste bloqué à 34 succès, toujours à égalité avec le Cannibale. 

Il y a 13 ans, Cavendish était à la place de Philipsen alors qu'Alessandro Petacchi, 36 ans, lâchait ses dernières forces pour remporter deux étapes et se parer de vert sur les Champs-Élysées. Un vrai miracle pour l'Italien car Cavendish s'était improvisé fleuriste avec 5 bouquets remportés dont celui de la plus belle avenue du monde. 

Le champion du monde 2011 était revenu sur le devant de la scène en 2021, un pari fou de Patrick Lefevere qui avait rapporté 4 étapes à la Deceuninck-Quick Step. Désormais chez Astana, il ne rêve que ce 35e succès qui le placerait devant le GOAT. Son pote et ancien poisson-pilote Mark Renshaw a intégré les rangs de la formation kazakhe comme conseiller spécial. Un renfort bienvenu car le temps presse : à 38 ans, le Cannonball a une mèche courte. 

Pour autant, en dehors de Philipsen, les sprints restent ouverts. Caleb Ewan, Dylan Groenewegen, Wout van Aert et Mads Pedersen n'ont guère brillé, Biniam Girmay a mis le nez à la fenêtre ce vendredi pour terminer 3e. L'exploit reste possible car le Cav' se connaît et sait se réserver pour les vraies opportunités sans puiser dans ses réserves. Après tout, il a gagné cette année sur le Giro, preuve qu'il a encore un peu sous les cale-pieds. 

Cette fois, il lui a manqué quelques mètres pour entrer dans l'Histoire du Tour. Cavendish a pris ses marques. Et si la fois d'après, c'était la bonne ? 

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