Le Tour de France s'adaptera à la situation politique, selon son directeur
"Quelles seront les réactions potentielles, dans la rue, des gens ? C'est ça la question. Tout ce que je peux dire c'est qu'on s'adaptera", a-t-il déclaré à quelques journalistes dont l'AFP, alors que l'extrême-droite est largement en tête dans les sondages.
"On est dans la configuration de l'année dernière avec les émeutes dans les banlieues", a-t-il ajouté. En 2023, la Grande Boucle était déjà partie de l'étranger, de Bilbao au Pays basque espagnol, au plus fort des tensions, avant que la situation ne se calme à l'entrée du peloton en France.
"Il y aura sur le Tour de France les 28 000 policiers, gendarmes et pompiers que nous avons chaque année. Je ne peux pas faire un descriptif de ce qui se passera. En tant qu'organisateur de courses cyclistes, on est tout le temps en train de s'adapter, quelle que soit la raison, que ce soit la météo ou la politique", a-t-il encore déclaré.
Cette année, le Tour sera encore en Italie lors du premier tour des législatives dimanche avant de revenir en France mardi. Le second tour des élections, le dimanche 7 juillet, coïncide avec l'étape "des chemins blancs" à Troyes où le dispositif a été ajusté pour faciliter l'accès aux bureaux de vote.