Tour de France : Alaphilippe "adore l'étape" de samedi et "rêve du maillot jaune"
"J'adore cette étape, le parcours me correspond bien et j'ai travaillé dur pour arriver en forme dès ce début de Tour", a prévenu le double champion du monde français, sans dissimuler ses ambitions.
"L'objectif est de gagner une étape. Évidemment, je rêve d'enfiler le maillot jaune les deux premiers jours. Mais c'est toujours difficile."
Le mur de Pike, à la pente idéale pour lui (2 km à 10%), a tout de la rampe de lancement idéale à dix kilomètres de la ligne à Bilbao.
"Il faudra bien serrer les chaussures parce que les pentes sont vraiment raides", a souri le puncheur, allégé par sa victoire d'étape dans le Critérium du Dauphiné il y a un peu plus de trois semaines.
"Ce succès m'a apporté de la joie mais aussi de la confiance pour ce qui arrive. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas gagné de cette façon", s'est réjoui le sextuple vainqueur d'étapes dans la Grande boucle.
Gare aux "trois grands mousquetaires"
L'épisode de son abandon dimanche aux Championnats de France à Cassel, où, souffrant de la chaleur, il a été décroché à près d'une centaine de kilomètre de l'arrivée, ne semble pas l'avoir perturbé.
"Je n'ai pas perdu ma confiance parce que j'ai eu un coup de chaud dimanche aux Championnats de France, a assuré "Alaf". J'ai fait le maximum pour récupérer et je me sens déjà beaucoup mieux."
L'homme de l'épopée française en jaune de 2019 a déjà reconnu deux fois l'étape accidentée de samedi, boucle longue de 182 kilomètres au départ et à l'arrivée de Bilbao.
"Je vais y retourner certainement demain (jeudi) avec mes coéquipiers", a ajouté le leader de Soudal-Quick Step. Un troisième repérage ne sera pas de trop pour trouver la solution face à Mathieu van der Poel et Wout Van Aert, eux aussi très à l'aise sur un terrain tel que celui de samedi.
"Ils seront à la limite, en fonction du scénario de course", analyse son directeur sportif Tom Steels. "Mais on ne peut pas les rayer de la liste, ils seront bien présents dans le final."
"J'ai toujours du punch mais on sait qu'il y a les trois grands mousquetaires (Tadej) Pogacar, (Wout) Van Aert et (Mathieu) Van der Poel, a constaté Julian Alaphilippe. Je suis le petit mousquetaire maintenant. Mais je suis toujours là et j'espère bien que, samedi, je serai là."