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Dans l'attente de Grosso, l'OL reçoit Le Havre, un promu qui sait où il va

François Miguel Boudet
Corentin Tolisso
Corentin TolissoProfimedia
Fabio Grosso est le nouvel entraîneur de l'Olympique Lyonnais mais il ne sera pas sur le banc ce dimanche soir contre Le Havre. Alors que les Gones pointent à la dernière place, le promu avance sans pression.

La dernière fois que Le Havre a croisé la route de l'Olympique Lyonnais, c'était en février 2009. Le club rhodanien était alors en quête d'un 8e titre consécutif qui ne sera jamais soulevé. Depuis, l'OL n'a plus remporté le moindre titre et le passage de relais entre Jean-Michel Aulas et John Textor n'est pour le moment pas une franche réussite. 

Pas de hic au HAC

Au terme de cette saison-là, le HAC était descendu sans plus jamais revenir au sein de l'élite. Le club doyen effectue son retour en Ligue 1 et, après 4 matches, l'équipe de Luka Elsner développe un jeu offensif avec une réussite certaine : 2 buts en moyenne. Avec Nabil Alioui (3 réalisations), Daler Kuzyaev (2 buts) et Antoine Joujou (2 passes décisives), le promu est la 3e meilleure attaque du championnat, ex aequo avec Rennes et Reims et devant l'OM. S'il s'est montré satisfait du réalisme offensif de ses joueurs, l'entraîneur havrais a pointé du doigt la marge de progression défensive de son groupe, "dans la fermeture de certaines trajectoires de passes, les replacements défensives, la capacité à ne pas laisser de très longues séquences de passes adverses, la pression haute". Aves 6 buts encaissés, il faut rapidement fermer les vannes, un point commun avec les Lyonnais qui ont disputé deux matches à domicile, contre Montpellier et le PSG, avec le même score en leur défaveur (4-1). 

"On s'apprête à jouer une équipe qui n'est pas dernière du classement, a néanmoins estimé le technicien en conférence de presse. On s'attend à avoir un esprit conquérant sur une bonne partie du match, ils ont des millions de raisons d'être performants contre nous. On sait ce que ça va donner, nous sommes prêts à essayer de tenir au maximum, à mettre la voilure dans le sens du vent quand on en aura l'opportunité. Il y a trop de qualité, trop de talent et aussi, probablement, une vague d'optimisme et d'enthousiame pour performer"

Malgré tout, la courbe de performance positive est bien normande, surtout après la nette victoire contre Lorient au Stade Océane avant la trêve. "On reste sur un bon résultat mais c'était il y a deux semaines, a tempéré Elsner. Il faut avoir l'humilité de dire que ce sera difficile, qu'il y a des choses qu'on devra améliorer, qu'il faudra de se serrer les coudes, de ne pas paniquer et d'exploiter nos temps quand il y a plus d'espaces".

Grosso modo, la victoire est impérieuse pour l'OL

La dynamique est beaucoup plus incertaine côté lyonnais. Dans l'attente de Fabio Grosso, ancien joueur du club qui revient dans un rôle d'entraîneur au fort potentiel, c'est Jean-François Vulliez, ancien adjoint de Laurent Blanc, qui a dirigé les séances de la semaine accompagné de Sonny Anderson et Jérémie Bréchet. Un intérim bref mais assuré par un technicien en parfaite connaissance des troubles vécus par l'effectif. "Je connaissais les forces et les fragilités de cette équipe, a-t-il constaté. On a tout de suite ciblé les axes de travail pour retrouver de l’équilibre, une solidité. On a le talent pour le faire. Une équipe, ça se construit dans le temps".

Du temps, l'OL court après depuis la fin de saison dernière. L'épilogue du mandat de Blanc était inévitable mais écrit à contre-temps. De quoi plonger les joueurs dans le doute. "Il y a des champions dans notre équipe et des jeunes, on veut les rendre acteur du projet et qu’ils se l’approprient, a milité Vulliez qui pourrait rebondir à Molenbeek au côté de Claudio Caçapa dans les prochains jours. Tout se passe dans la tête. Ce n’est pas une question de pied, de physique, de technique. C’est une question de confiance, d’engagement. Le potentiel de l’équipe existe. J’ai vraiment senti une prise de conscience des joueurs et une adhésion"

Après un passage prolifique avec les Espoirs, Rayan Cherki peut par exemple incarner cette révolte, d'autant que son futur ex entraîneur est à l'OL depuis 2010 et connaît donc très bien les exigences locales : "on est dans une forme de continuité car on ne peut pas modifier tous les repères des joueurs en quatre jours mais on s’est focalisés sur quatre points qui nous semblaient très importants. On voulait apporter une plus-value sur des points très précis".

Le retour d'Alexandre Lacazette sera également un motif de réjouissance tant le capitaine semble être le seul capable à marquer des buts dans le jeu. Avec seulement 3 réalisations en 4 matches dont un penalty, le secteur offensif est en cale sèche, si bien que le "Général" est l'unique scoreur offensif pour l'instant. Alors avant que Grosso ne relève cette mission complexe, les Gones doivent faire bonne figure et inspirer le champion du monde 2006 qui sera dans les tribunes du Groupama Stadium avant de descendre sur le terrain dès le lendemain. "On sait qu’on est un staff en transition, a rappelé Vuillez. Depuis lundi, on prépare ce match pour le réussir. On est focalisés au jour le jour. L’important ce n’est pas la durée, c’est la qualité du temps qu’on passe ensemble. C’est cet investissement qui permettra de performer". Pour s'extirper de cette place de lanterne rouge et retrouver un environnement vivable, l'OL serait inspiré de s'offrir une respiration bienvenue. 

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